Hanny Tchelley depuis Paris :

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L’artiste-réalisatrice Hanny Tchelley qui avait, sous le régime Gbagbo, créé son festival (Fica) à Abidjan, se résout à reconnaitre que c’est le Fespaco qui l’a faite.

Environ 200 hommes et femmes des médias, professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, acteurs politiques et institutionnels étaient à la cinémathèque française à Paris (France) le 23 janvier 2017 pour s’imprégner de l’état d’avancement de l’organisation du Fespaco 2017.
Le pays invité d’honneur de la 25ème édition est la Côte d’Ivoire, qui, à deux reprises, a remporté l’Etalon d’Or de Yennenga avec « Djeli » de Kramo Lanciné Fadika en 1981 et « Au nom du Christ » de Roger Gnoan M’Bala en 1983.
A cette occasion, présents dans la salle à Paris, comédiens et réalisateurs ivoiriens ont eu droit à une ovation nourrie.
Pour Naky Sy Savané, « le FESPACO, c’est la fête des couleurs, et j’espère que l’édition 2017 s’inscrira encore dans cette dynamique, et on s’attend à voir de beaux films et de belles images ».
Présent à Ouagadougou en 1969 déjà, à la Semaine africaine (NDLR : qui va donner le FESPACO), Sidiki Bakaba estime que, « le roulement de pays en pays pour les invités d’honneur, traduit l’aspect panafricain du FESPACO, et je suis heureux qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire soit à l’honneur ».
« La poussière du bal ne tombe jamais au FESPACO », renchérit Hanny Tchelley, dont le rôle dans le film « Bal poussière » d’Henri Duparc reste vivace dans les mémoires. « On m’appelle la fille du FESPACO, car c’est le FESPACO qui m’a véritablement faite. Le FESPACO et le Burkina Faso et la ville de Ouaga, particulièrement, c’est chez moi ».
Cette rencontre parisienne a permis de rencontrer en plus, les partenaires institutionnels du Fespaco, et de plaider la cause de la manifestation.
A Bruxelles, l’Union européenne a accepté de délier le cordon de la bourse, quand bien même le soutien à la culture n’est pas inscrit dans le 11ème FED.
Pour Tahirou Barry, ministre burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme, le bilan est très satisfaisant, car on ressent une grande adhésion. « L’Union européenne, à l’issue des échanges que nous avons eus, va contribuer avec près de 131 millions FCFA, ce qui va constituer une bouffée d’oxygène pour le volet budget. »
Au-delà des préoccupations liées à l’organisation et aux questions thématiques, Tahirou Barry a tenu à rassurer l’assistance, à Bruxelles comme à Paris, sur les dispositions qui seront prises en matière de sécurité.
L’importance des conférences de presse du FESPACO, c’est d’assurer une saine communication sur la manifestation.
Pour Alain Francis Gustave Ilboudo, ambassadeur du Burkina Faso en France, la communication sur la sécurité est importante à ce stade, pour corriger l’image exagérément entretenue en Occident sur les pays africains. Pour lui, « il était opportun que le ministre rassure toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient se rendre à Ouagadougou, sur la quiétude à avoir. Je l’ai aussi souligné dans mon intervention. Ouagadougou est plus sécurisée que n’importe quelle autre capitale en Occident ».
M.O/Source : Burkina 24

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