Lutte contre les mutilations génitales Le gouvernement réaffirme sa détermination à éradiquer définitivement l’excision

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Mariatou Koné, ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité a réaffirmé l’engament des autorités ivoiriennes à bannir sous toutes ses formes les pratiques contre les mutilations génitales.

Dans son adresse relative à la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), le 06 février de chaque année, la ministre a expliqué les dangers de ces pratiques sur les victimes. « Ces mutilations représentent des pratiques culturelles qui portent atteinte à l’intégrité physique de l’être humain, de la femme en particulier. Dans notre pays, l’excision est la forme la plus pratiquée, avec une prévalence nationale de 38%. Les Mutilations Génitales Féminines constituent des actes de violation des droits humains et une grave menace pour la santé des femmes et des filles, notamment sur les plans psychologique, sexuel, procréatif. Elles ont entre autres, pour conséquences, d’accroître leur vulnérabilité face au VIH/sida », a-t-elle déploré.
Aussi, face à la persistance du phénomène, la ministre Koné Mariatou a-t-elle signifié que le gouvernement ivoirien, qui ambitionne d’atteindre «tolérance zéro », prendra toutes les mesures afin d’y parvenir. « Face à la persistance du phénomène avec des stratégies de contournement, l’Etat de Côte d’Ivoire entend s’approprier les stratégies de lutte innovantes et assurer la coordination des interventions de toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des actions de prévention ou de prise en charge holistique. La lutte contre l’excision interpelle la vigilance et la mobilisation de tous : autorités politiques, acteurs des médias et de la communication, jeunes, leaders communautaires et guides religieux, ONG nationales et internationales », a souhaité la ministre.
EF

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