Entretien / Madame Georgette Paré, comédienne burkinabè et directrice de société : Chez nous, le 8 mars est une journée fériée, chômée et payée

1388

Dernère publication

Comédienne de cinéma, Madame Georgette Paré est directrice de  l’agence de Com appelée Casting Communication à Ouagadougou au Burkina Faso. Nous   l’avons rencontrée sur place pour nos lecteurs et elle parle du FESPACO 2017, de l’importance des entreprises féminines, de l’autonomisation et de l’égalité des femmes et des journées de l’entrepreneuriat féminin qui se tient du 17 au 18 mars à Ouaga.

Madame pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Georgette Paré, je suis comédienne de cinéma,  je vis ici à Ouaga, je dirige une agence de COM appelée Casting communication.

En tant qu’une promotrice de ‘’CELEBRITIES DAYS’’, cette innovation au FESPACO 2017, quel bilan pouvez-vous nous dresser ?

Pour ce FESPACO 2017, le bilan est satisfaisant. J’ai eu à piloter deux activités, la première était les  ‘’CELEBRRITTIES DAYS’’, pour rendre hommage aux acteurs du cinéma africain. Quant à la deuxième, il s’agit du Prix Thomas Sankara, décerné par la guilde des réalisateurs et des producteurs africains.Le lauréat du Prix Thomas SANKARA gagne trois millions de Francs CFA et une attestation de reconnaissance de la part des professionnels, des producteurs et des cinéastes africains.

Le 8 mars dernier était la journée internationale de la femme. Comment appréciez-vous cette journée et comment l’avez-vous vécue à Ouaga ?

Le 8 mars est une journée mondialement reconnue comme journée internationale de la femme. Justement, cette journée permet aux femmes de se rencontrer entre elles et de pouvoir échanger sur leur devenir. Également  de voir comment contribuer à la construction de la nation.

Y a-t-il un sens particulier que donnent les femmes Burkinabè à cette journée ?

Chez nous au Burkina Faso, le 8 mars qui a bien un sens n’est pas fêté comme ailleurs.  Chez nous le 8 mars est une journée fériée, chômée et payée. Depuis le temps de la révolution sous le président Thomas SANKARA,  c’était les hommes qui partaient au marché et qui préparaient pour les femmes. Tout cela pour que les hommes puissent savoir en un seul jour  la véritable valeur du panier de la ménagère.

Comment faites-vous pour allier le métier d’actrice de cinéma, de comédienne,  de directrice de société et de femme au foyer ?

C’est simple ! C’est une question d’organisation des tâches. A aucun moment, je mélange la vie de comédienne de cinéma à celle de chef d’entreprise et de femme au foyer.

Que pensez-vous de l’autonomisation et l’égalité des femmes ?

Il faut entendre par là, l’égalité des sexes ou l’égalité du genre   qui est une arme secrète de développement du Burkina Faso  et de l’Afrique. Nous  sommes contre les hommes qui violentent leurs femmes.

Le thème est très important et intéressant. Il  faut donner plus d’autonomie à la femme d’entreprendre, de pouvoir se prendre en charge, de s’occuper de sa famille et enfin de pouvoir se réaliser. A ces journées, il y aura  une grande exposition consacrée aux entreprises féminines et des conférences thématiques.

Entretien  réalisé par Traoré Abdul, correspondant à Ouaga

Commentaire

PARTAGER