Boboniessoko S/P de Zaïbo : La population réclame son école de trois classes

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Dernère publication

Dans un courrier adressé à Mme la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara   dont nous avons reçu copie , les populations de Boboniessoko dans la S/P de Zaïbo protestent contre messieurs Diéhi Martin et Kola respectivement responsable au 1er degré et secrétaire général  à la DREN de Daloa. Ci-dessous   cette lettre

Mme la ministre, lors de la visite d’État effectuée par le président Alassane Ouattara dans le Haut Sassandra , notre village , Boboniessoko de la sous-préfecture de Zaïbo a bénéficié d’un projet PPU de construction d’une école primaire de trois (3) classes.

Les responsables de la SIMDCI , structure chargée de réaliser le projet nous a demandé de mettre à leur disposition un terrain d’une superficie d’un hectare à nos frais et nous l’avons fait avec empressement tant nous étions  heureux de l’intérêt que le président de la République accordait à notre région en répondant favorablement à notre requête. Depuis lors, aucune nouvelle.

Après renseignement, nous apprenons que le projet a été délocalisé à Tazibouo et ce , avec la complicité de l’inspecteur primaire de l’IEP Daloa 2 et monsieur Diéhi Martin responsable du 1er degré à la DREN de Daloa. Quand nous nous sommes rendus au BNETD pour essayer de comprendre les motivations et la source de cette décision , monsieur Baya responsable en charge du dossier nous a assuré qu’il n’avait pas été associé à cette décision d’où son refus de signer le procès-verbal de la réunion.  Donc, il nous a conseillé de réclamer une copie à Diéhi Martin ; il ressort que c’est le responsable de la SIMDCI qui aurait refusé de réaliser le projet à Boboniessoko au motif que la route serait impraticable. Nous lui avons demandé le procès-verbal qu’il a refusé de nous donner.

À la lumière des faits, il apparait clairement que cette décision de délocalisation du projet a été prise d’une part, au mépris des démarches d’octroi de projet entreprises par nos hommes politiques pour satisfaire à une volonté sans cesse récurrente que nous leur avons suffisamment exprimée pendant les réunions de préparation de la visite du président et , d’autre part au mépris de la volonté du Président de la République d’être en phase avec ses populations.

Aussi , conscients que cette délocalisation causerait des désagréments qui pourraient déclencher une série de mécontentements, nous venons pour que justice soit faite.

  1. Gbeuli Drépoba , député suppléant de la localité de Gboguhé-Zaïbo , et le chef du village de Boboniessoko , Séry Djoto Joseph.

 

L’inspecteur de l’enseignement primaire de Daloa 2 , M. Kouadio Réné :

« Je n’ai jamais pris part à une réunion pour déplacer l’école de Boboniessoko »

J’ai été informé de ce déplacement par un parent d’élève répondant au nom de M. Gbeuly Drépoba  que j’ai reçu dans mon bureau. Séance tenante,  je suis rentré en contact avec M. Diéhi Martin pour en savoir plus sur ce déplacement. C’est là que M. Diéhi Martin m’a informé que l’école de Boboniessoko a été bel et bien délocalisée par les promoteurs qui estiment que leurs camions ne pouvaient pas arriver dans le village à cause de l’état de route. Donc effectivement, il y a eu un déplacement d’école, je n’ai pas apprécié cette décision et je l’ai fait savoir à M. Diéhi Martin.

Nos tentatives pour rentrer en contact avec le secrétaire général de la DREN , M. Kola, sont restées sans réponse.  Par contre, M, Diéhi Martin contacté au téléphone, a refusé malgré notre insistance de répondre à nos questions.

BP, Correspondant

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