Commercialisation du cacao La Côte d’Ivoire et le Ghana accordent leurs violons

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La Côte d’Ivoire et le Ghana, respectivement premier et deuxième producteur mondial du cacao, mutualiseront leurs efforts dans la régulation de la production et de la commercialisation du cacao.

C’est ce qui ressort des deux jours de travaux intenses qui se sont tenus, du mercredi 12 au jeudi 13 avril 2017, au 23e étage de l’immeuble Caistab à Abidjan-Plateau, entre la Direction du Conseil du Café-Cacao et son homologue Ghanéen en charge de la production et de la commercialisation.

Des travaux au terme desquels un accord, dit d’Abidjan, a été signé entre les deux parties. Si, à la fin des travaux qui se sont tenus à huis-clos, la Directrice du Conseil Café-cacao, Manssandjé Touré-Litsé, n’a pas souhaité entrer dans les détails concernant le contenu de l’accord, elle a tout de même souligné qu’il s’articulait autour de 6 axes majeurs. A savoir, la production, la vente, le trafic frontalier, la promotion de la consommation par les nationaux, la transformation sur place, des accords à avoir, relativement aux organisations internationales et enfin, l’attitude à adopter face aux partenaires privés de la filière. « Souffrez que je n’entre pas dans les détails. Mais, ce sont les grands points de l’accord. Nous vous ferons parvenir les détails dans des courriers que nous allons bientôt rédiger. Retenez que ce sont des points qui nous tiennent à cœur. Les échanges se sont déroulés dans un très bon esprit.  L’accord d’Abidjan que nous venons de signer sera profitable à tous », a précisé la Directrice du Conseil.

Joseph Boahen Aidoo, le Directeur Général du secteur du cacoa, dirigeait la délégation ghanéenne pour ces travaux. Après s’être réjoui de l’accord qui vient de voir le jour entre les deux pays,  il a précisé que des comités ont également été mis sur pied lors des travaux, afin de veiller à l’application effective des points du document.

« Nous saluons la naissance de cet accord. Nous avons aussi établi un comité de pilotage qui va se réunir au moins trois fois dans l’année. Il y aura aussi deux comités techniques et un comité spécial qui, lui, se réunira autant de fois que nécessaire. Les deux comités techniques, quant à eux, se réuniront tous les trois mois. Toutes ces rencontres se feront de façons alternatives entre Abidjan et Accra », a-t-il fait savoir.

EF

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