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Pétèye et Brogodon, deux villages du département de Bondoukou dans la perspective de propulser leur développement ont opté pour l’unité à travers le jumelage. La signature du protocole de jumelage de collaboration s’est déroulée le vendredi 21 avril 2017 à Laoudida, sous-préfecture du département de Bondoukou en présence des autorités administratives et des têtes couronnées.
Il ressort de la signature de ce protocole la détermination de tracer les sillons de leur développement dans un esprit d’unité en fédérant les intelligences de ces deux villages. Ainsi, dans une vision commune, ces deux villages entendent œuvrer à créer les conditions propices à tout développement. Ce qui passe par un environnement sécuritaire et des infrastructures de base.
Dans cette optique, les secteurs concernés par ce jumelage vont porter entre autres sur le rapprochement de l’administration publique, la Santé et l’hygiène publique, l’éducation et la formation, l’eau potable, l’industrialisation et la transformation des produits agricoles, la communication et le développement technologique, la lutte contre la drogue, la délinquance et la criminalité.
Pour mener à bien le développement de ces deux villages, les closes du jumelage prévoient un chronogramme de travail tous les 2 ans. Ce chronogramme devra identifier les projets à réaliser. Les sites retenus par chaque projet feront l’objet d’un consensus approuvé par le comité de pilotage. Aussi, la rédaction et la mise en œuvre des programmes de développement devront-elles obéir à la création d’une économie émergente intelligente des deux villages. Tout comme à un environnement intelligent, un modèle de vie intelligent, une administration intelligente et une participation intelligente des populations de ces villages à leur développement.
Le comité de pilotage de ce protocole est présidé par Kouakou Dapa Donatien.
Cette cérémonie a été l’occasion pour ces peuples de revisiter un peu leur passé. A ce titre, un invité spécial est arrivé de la République démocratique du Congo. Un déplacement qui accrédite la thèse de la provenance des Koulango dans l’ancien Zaïre à en croire le comité de pilotage.
EF
