Développement socioéconomique de l’Afrique : La question des indicateurs STI au cœur d’un atelier de formation

1103

Dernère publication

Conscients qu’un développement harmonieux du continent africain passe nécessairement par des données fiables, les organismes de financement de la recherche de 15 pays africains ont bénéficié du renforcement de capacités, le vendredi 27 octobre 2017 dans un hôtel à Cocody. Ce, sur le thème : « Comprendre la performance de la Recherche – Développement et de l’Innovation pour une productivité accrue et une croissance socio-économique ». Initiative du Nepad, agence technique de l’Union africaine et regroupant le Ghana, le Burkina Faso, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, cet atelier régional de formation avait pour objectif de fournir « les instruments méthodologiques aux responsables des organismes de financements de la recherche des différents pays pour mieux collecter les indicateurs STI dans les pays respectifs ». « Nous savons tous que la recherche précède le développement. On ne peut pas se développer si nous ne sommes pas capables de produire du savoir endogène qui peut régler les problèmes auxquels nos pays sont confrontés », a déclaré le secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres), Dr Sangaré Yaya. Qui soutient que  pour faire de la recherche, « il y a des méthodologies à mettre en œuvre, un environnement institutionnel à mettre en place mais il y a des méthodes de travail qu’il faut asseoir ». Il a ajouté : « On ne peut pas faire de la recherche de façon aveugle ». Donnant des explications sur l’apport des indicateurs STI dans le développement du continent, le secrétaire exécutif du Pasres a fait savoir qu’ils permettent « d’orienter les efforts en fonction de telle ou telle direction, en fonction des préoccupations nationales de son pays ». C’est pourquoi, pense-t-il, l’atelier d’aujourd’hui est « important » parce que l’objectif est de permettre aux organismes de financement comme le Pasres « d’acquérir les outils intellectuels » pour être en mesure de collecter les indicateurs STI fiables, précis et actualisés en Côte d’Ivoire au profit du progrès de notre pays.

Alex A

Commentaire

PARTAGER