Alain Blidia Ouattara, maire de Ferké : “Pourquoi je vais rempiler”

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Le  bilan du conseil municipal  de Ferké est positif.  Le  premier magistrat  de la commune Alain Blidia Ouattara  l’a indiqué le  samedi 13 janvier 2018 au cours d’un déjeuner offert à la presse à Songon

Le maire de Ferké a affirmé  avoir réalisé toutes les promesses faites pendant sa campagne.  Au titre des investissements,  ce sont 27 actions  qui ont été réalisées pour un coût global de 1 163 700 000 f CFA parmi lesquelles figurent la construction d’un centre de santé moderne et de la Maison des retraités.  S’ajoutent aux investissements, les subventions  et l’appui des partenaires. « En gros nous avons dépensé 1 597 550 000 CFA », a dit Alain Blidia Ouattara. Qui compte rempiler aux prochaines municipales au vu de son bilan qui est « appréciable ».  C’est pourquoi il compte sur   son parti le Rdr pour  le choisir comme candidat. « Je souhaite en toute sincérité que le choix soit porté sur ma personne. Toute modestie à part mon bilan milite  en faveur de cela », a-t-il laissé entendre. Même s’il reconnait que beaucoup de chose n’ont pas été faites au niveau de la cohésion sociale et avoir rencontré des difficultés pour mettre en œuvre sa mesure d’interdiction de divagation des animaux et son rêve de faire de Ferké une ville verte, chose d’ailleurs qu’il envisage réaliser  d’ici  deux ans,  Alain Blidia a déclaré que l’éducation demeure sa priorité. C’est la raison pour laquelle il a salué la politique de l’école obligatoire. Qui toutefois ne peut être réalisée, selon lui,  sans l’appui de l’État aux collectivités locales. « On parle de l’école obligatoire. Il faut véritablement que l’État accompagne les collectivités. J’ai l’habitude de dire que tous les gouvernements qui se  sont succédé depuis le président Félix Houphouët-Boigny, jusqu’à ce jour, tout le monde dit que la politique va se reposer sur la décentralisation. Mais en réalité quand on fait un bilan, on ne voit pas véritablement ce que l’État apporte à la décentralisation. Je vais vous faire une révélation.  C’est moins de  2% du budget de l’Etat qui est alloué à la décentralisation. Alors que dans l’espace Uemoa l’objectif c’est 20% . Que l’État commence à nous donner 5 ou 10%, vous allez voir ce qui va se passer en Côte d’Ivoire. Si cette volonté politique est affirmée, vous allez voir que toutes les collectivités en Côte d’Ivoire vont changer de physionomie.  C’est un cri de cœur que je lance au gouvernement. Que le gouvernement fasse de la décentralisation une réalité. C’est ça aussi l’émergence. Il faut que le développement parte de la base », a-t-il souhaité. Avant de signaler qu’une rencontre des maires  était prévue avec le Président de la République sur la question, mais celle-ci n’a pu se tenir jusqu’à présent.

Abdoulaye Touré

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