Côte d’Ivoire : le coût d’impression des journaux augmente, le Gepci appelle au secours l’État

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Le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), Patrice Yao, a interpellé lundi 25 mars, les autorités et la population ivoiriennes sur les dangers qui guettent la presse en Côte d’Ivoire si rien n’est fait pour soulager le secteur.

Patrice Yao a déclaré que les frais d’impression des journaux ont augmenté depuis le mois de décembre 2018. Il a précisé que les nouveaux tarifs imposés par les trois imprimeurs de journaux de la place (Olympe, Fraternité Matin et Sud Action Média) ne sont pas faits pour aider les éditeurs de presse qui traversent déjà des moments difficiles.

« Depuis quelques mois, les imprimeurs ont augmenté les coûts d’impression des journaux de 15 FCFA à 25 FCFA à l’unité pour les quotidiens et les magazines. Cela rajoute entre 800.000f et 1.200.000 FCFA à nos charges mensuelles. Pour les Éditeurs , il n’est pas question d’augmenter les prix des journaux, car ce serait une décision suicidaire. À côté de cette situation difficile, nous avons plusieurs fois décrié la distribution de nos journaux faite par Edipresse. Le mode de gestion d’Edipresse est dépassé, et si nous continuons sur cette lancée, la presse ivoirienne risque de mourir », a-t-il lancé

Pour éviter la catastrophe, il a proposé que l’État continue de donner la subvention à l’impression qui a été suspendue l’année dernière. Elle permettra, a-t-il dit, aux éditeurs de souffler, un peu, en attendant le règlement d’autres problèmes notamment la distribution.

« Cela permettra d’avoir moins de souci d’imprimerie, et de travailler pour obtenir un meilleur réseau de distribution en vue de la sauvegarder les emplois des journalistes », a-t-il conclu.

Avec Sercom Gepci

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