Côte d’Ivoire | en 2002, ils jetaient leur téléphone par terre lorsqu’on les appelait

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Recevant les membres du parti Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles de Côte d’Ivoire, (MVCI), conduits par Félicien Sekongo, Guillaume Soro a rappelé les premiers moments de la rébellion, en 2002.

«Aujourd’hui, des gens parlent. Mais, avec la gueule, tout le monde peut bien se targuer de faits d’armes. Mais, en 2002, lorsqu’on appelait les gens pour y entrer s’ils ne fermaient pas leurs téléphones, ils les jetaient carrément. Je n’ai pas envie de citer de noms. Mais, ils sont encore là», a-t-il lancé. Il a ajouté qu’il s’est retrouvé seul « civil parmi les militaires, à 27 ans, à mener les premières négociations à Lomé ».

« J’avais cherché quelqu’un en vain, pour m’accompagner. Je n’ai eu personne. Je me suis retrouvé seul civil, devant Gnassingbé Eyadéma et toute la délégation gouvernementale conduite par Laurent Dona Fologo. C’est depuis Lomé que j’ai appelé Dakoury Tabley qui m’a rejoint, ainsi que Konaté Sidiki, qui était en Allemagne. J’avais appelé beaucoup qui ont refusé de venir. Parce qu’en ce moment là, les balles pleuvaient tellement sur nos toits, qu’on n’était même pas sûr si le lendemain, qu’on on serait encore en vie. Alors, quand j’entends certains des gens dire qu’ils pouvaient diriger la rébellion, je les comprends. C’est parce qu’ils sont en vestes et qu’ils ont mangé », a fait savoir le président du Comité politique.

J-H Koffo

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