Dossavi Ayité “Le 24 janvier, date de la célébration de l’Afrique, berceau de l’Humanité”

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Dernère publication

Ci-dessous, l’adresse de Dossavi Ayité, Fondateur du Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), lors de l’Abidjan Média Forum.
« Je voudrais dire merci à M. Alafé Wakili qui a accepté, depuis cette année, d’être le point focal du Réseau en Côte d’Ivoire. L’histoire de la journée mondiale de la culture africaine est une idée que nous nourrissons depuis des années. L’Afrique étant le berceau de l’Humanité, elle a besoin d’être célébrée par l’Humanité. A ce titre, vous, les responsables des mé- dias, avez une lourde responsabilité car vous devez donner de l’espoir au conti- nent africain. Nous sommes aujourd’hui conscients que les Africains ne sont pas respectés à leur juste valeur. Il est donc important qu’un jour dans l’année, que nous soyons chrétiens, musulmans, athées ou animistes, nous puissions dire que le 24 janvier, c’est la date où il n’y a plus de musulmans, de chrétiens, d’athées, mais il y a les filles et les fils du continent africain. Nous avons com- mencé cette dynamique depuis 2014. En
2018, il y a eu une série d’événements dans le monde entier, de la Martinique à la Norvège et en France. Le gouverne- ment du Mali nous a fait l’honneur d’ac- cepter d’accueillir le comité de mobili- sation dont quatre (4) ministres ont été conviés, à savoir les ministres de la Cul- ture du Burkina Faso, du Sénégal, du Congo-Brazzaville et du Niger, pour scel- ler dorénavant cette journée de la culture africaine. L’Afrique nous est chère, nous voulons que l’Humanité respecte l’Afrique. Le vrai problème, c’est que par- tout on présente l’Afrique sous le prisme de la misère, de la pauvreté, des mala- dies. Si nous voulons que l’Humanité ait une conscience pour l’Afrique, cela doit commencer par nous. Le 24 janvier 2006, les chefs d’États et de gouvernement de l’Union africaine ont adopté la Charte de la renaissance culturelle africaine. C’est cette date que nous avons choisi pour en faire dorénavant la célébration de nos valeurs traditionnelles, nos us et cou- tumes, en un mot, célébrer le berceau de l’Humanité ».

Propos recueillis par OD

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