Dernère publication
Article paru dans l’IA en mars 2005.
Défi relevé par Mlle Koffi Océane avec la. mobilisation extraordinaire réussie pour la Présidente départementale du grand centre des mouvements patriotiques, par ailleurs Présidente de 2 millions de fille pour Gbagbo à Yamoussoukro ….
” Gbagbo Djrankêklé, tenez bon Monsieur le Président “. C’est ce que l’on pouvait lire sur les banderoles et les tee-shirts blancs des sympathisants des 12 mouvements patriotiques du Grand centre, qui ont décidé de fusionner en une fédération.
Arrivé à 13h 05 mn, le chef de l’Etat a pris un bain de foule patriotique, au son de ” David et Goliath “. Une fois dans la salle, Laurent Gbagbo, contre toute attente, s’est mis à ” couper et décaler “. Il n’en fallait pas plus. La salle a vibré.
Le chef de l’Etat, enthousiasmé par l’accueil chaleureux, a dit être venu à Yamoussoukro, parce qu’il est en phase avec les patriotes baoulé. “Vous n’êtes pas un peuple de lâches ni de paresseux. Nous devons faire face à l’adversité. Car, je n’abandonnerai pas le peuple debout. Je suis là et je reste là jusqu’à ce que les forces du mal se retirent “, a-t-il déclaré.
Parlant des articles ” incriminés ” de la constitution, Laurent Gbagbo, a rejeté la responsabilité sur Bédié. Pour lui, ” Bédié en est l’auteur et le responsable “.
Au G7, le chef de l’Etat a été on ne peut plus clair : ” Vous nous attaquez, parce que vous avez perdu le pouvoir. Vous êtes disqualifiés. On ne cherche pas le pouvoir en étant dans les salons à Paris (…) Si le coup d’Etat réussi, personne ne gouvernera la Côte d’Ivoire… “.
S’agissant de la médiation de Thabo Mbeki, Gbagbo a dit être d’accord pour sa méthode, car ” sa démarche est lisible et claire “. Aux militants du Pdci, Gbagbo a dit : “Ils sont devenus de véritables sauce ” Djumblé ” à cause de leur attitude versatile. Il a fait ensuite une révélation sur les pratiques peu recommandables des rebelles qui, dans le nord, cherchent à lui ôter la vie par des moyens occultes. ” A Korhogo et Ferké, ils sont fatigués d’enterrer des bœufs noirs pour que je meure “, a-t-il révélé. Comme propositions de sortie de crise, le président de République a recommandé la tenue des élections. Aux jeunes, il a promis la décentralisation du fonds d’aide à la jeunesse. Pour terminer, Laurent Gbagbo a jeté une pierre dans le jardin de l’opposition. ” Dans un pays, ce n’est pas le pouvoir qui fait la guerre, mais plutôt l’opposition “, a dit le président Gbagbo, dans un tonnerre d’applaudissements. Mais, avant l’allocution du chef de l’Etat, l’honneur est revenu à Mlle Océane Koffi, présidente de la Fédération des mouvements patriotiques du Grand centre, de s’adresser au président de la République. Pour elle, ” seul le oui au référendum pourra régler la question sensible de l’article 35 “.
