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Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire a abrité la 6è édition des Rencontres africaines du risk management (RARM 2025). Un appel à la structuration rigoureuse des risques dans le secteur des mines et du pétrole a été lancé.
C’est au Village Orange qu’a eu lieu l’ouverture officielle des travaux, en présence du Directeur de cabinet du ministère de l’Économie, du Plan et du Développement, Dr Nahoua Yéo, représentant la ministre Nialé Kaba. L’événement, organisé par le Réseau Ivoirien du management des risques et assurances d’entreprise (RIMRAE), s’est déroulé sur deux jours, du 19 au 20 juin 2025, selon une note transmise à l’IA. Depuis sa création en 2016, les RARM visent à promouvoir et démocratiser les métiers du management des risques d’entreprise en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Les participants venus d’Afrique et d’Europe plancheront autour du thème central : « Gouvernance des risques et durabilité des industries extractives et énergétiques en Afrique ». Il s’est agi d’aborder les enjeux liés à la résilience économique, à la planification stratégique et à l’investissement durable dans les secteurs à risques. La régulation des industries extractives, la sécurité énergétique, le stockage des hydrocarbures ainsi que la gouvernance du secteur minier étaient également au cœur des discussions.
Dr Nahoua Yéo a salué l’initiative. « Avoir une communauté de gestion de risques, comme celle que vous êtes en train de bâtir, permet de créer une plateforme d’échanges, un cadre de partage qui est à la fois technique, à la fois politique et à la fois pratique. »
Et d’ajouter : « Avoir autour d’une table, toutes ces personnes qui manipulent ces risques tous les jours, c’est une belle initiative que je voudrais encourager et souhaiter plein succès à vos travaux. » Le Directeur Général de Pétro Ivoire, Sébastien Kadio Morokro, président du Groupement Professionnel des Industriels du Pétrole (GPP), parrain de cette édition a mis en avant l’importance pour l’Afrique de structurer une gouvernance rigoureuse des risques : « Les secteurs extractifs et énergétiques sont à la fois moteurs de nos économies et porteurs de risques complexes, qu’ils soient opérationnels, environnementaux, géopolitiques ou financiers. Et face à la montée en puissance des incertitudes dans le monde, l’Afrique ne peut rester en marge d’une structuration rigoureuse et anticipatrice de sa gouvernance de risques. »
Il a également insisté sur l’engagement du GPP dans cette dynamique :
« En tant qu’organisation professionnelle, nous avons la responsabilité de promouvoir un environnement sectoriel plus résilient, plus transparent et plus apte à affronter les défis de demain. C’est tout le sens de notre rapprochement stratégique avec le RIMRAE dont je salue l’expertise, la vision panafricaine et la constance dans l’action. » Pour Sandé Fatola, président du RIMRAE, cette 6e édition intervient à un moment important pour le continent. « La thématique centrale de la présente édition est plus que jamais pertinente et stratégique pour le continent africain, riche de ses ressources extractives et énergétiques, et qui se trouve à un carrefour important. La gestion efficiente et durable de ces industries est fondamentale pour notre croissance économique, notre stabilité et notre prospérité future. »
Il a également souligné l’importance du secteur en Côte d’Ivoire :
« Ce secteur joue un rôle moteur dans le développement, et il est impératif de mettre en place des stratégies de gouvernance des risques robustes, pour garantir une exploitation responsable et bénéfique pour tous. »
Olivier Dion avec Ly Abdoul