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Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp, a mis en garde la chambre administrative de la cour suprême contre toute nouvelle reprise du scrutin municipal à Grand-Bassam, lors d’une conférence de presse co-animée avec le candidat Jean-Louis Moulot, le lundi 24 décembre 2018, au siège provisoire du Rhdp au II-Plateaux Vallon.
Il a fait savoir que les juges assumeraient toutes les conséquences qui résulteront d’une telle décision. « Un troisième scrutin municipal à Bassam est exclu. Si les juges de la Chambre administrative de la cour suprême décidaient d’une reprise du scrutin et donc de l’annulation de la victoire du Rhdp, ils assumeront toutes les conséquences de ce qui pourrait subvenir. Les populations ont déjà élu Jean-Louis Moulot deux fois en trois mois. Il faut que monsieur Ezaley et le Pdci-Rda entendent les voix de ces populations là. Parce qu’autant de fois que le scrutin sera repris, il sera battu, et autant de fois il organisera la contestation. (…) La quiétude des bassamois a été perturbée. Ils ont été privés de l’Abissa. Les opérateurs économiques vivent continuellement dans la crainte. Si le cycle de contestations devait continuer, et si on n’y prend garde, on risque de ne jamais avoir de maire à Grand-Bassam. Le mandat de Monsieur Ezaley et de ses conseillers municipaux est échu. Bassam ne peut pas être dans l’illégalité. Ezaley ne peut plus agir comme Maire de la ville », a-t-il fait savoir. Le ministre Adjoumani a battu en brèche les accusations selon lesquelles les casses d’urnes survenues lors du scrutin, seraient le fait de loubards proches du candidat du Rhdp. Pour lui, c’est plutôt le candidat du Pdci-Rda qui en est à la base.