Agro-business ou agro-escroquerieHenri N’Koumo, Fernand Dedeh accusent, d’autres journalistes réservés

1292

Dernère publication

Dans le débat autour de l’affaire ‘’Agro-business‘’ affaire qui fait bruit aussi bien dans la presse locale et dans le monde des affaires, afrikipresse a interrogé quelques journalistes ivoiriens : Réactions contrastées : à côté de ceux qui prennent position , on sent une prudence et une réserve des autres , qui justifient cela par une méconnaissance du dossier !
Souleyman T. Senn (journaliste): «Je n’ai vraiment pas une idée précise là-dessus»
«J’avoue que j’ai suivi cette affaire de loin.

Je n’ai vraiment pas une idée précise là-dessus».

Fernand Dédeh (journaliste) :
«Le gouvernement a sa responsabilité entière engagée»
“J’avoue que je me pose moi-même des questions sur ce modèle économique. Comment l’État a-t-il pu laisser prospérer toutes ces entreprises pendant de nombreuses années? Quelles structures, au niveau de l’État a en charge la délivrance des documents pour la création des entreprises et quelles structures a en charge le contrôle des entreprises et certifient leurs bilans ?
Rien qu’à ce niveau, c’est une faillite. Le gouvernement a sa responsabilité entièrement engagée. Deuxième niveau de responsabilité, toutes ces banques qui ont collaboré avec ces structures. Elles sont condamnables pour avoir par leurs agissements, rassuré les souscripteurs. Maintenant les souscripteurs: on peut tout leur reprocher mais on ne peut pas leur enlever leurs rêves de sortir de la misère. C’est justement pour les protéger que l’État offre des avantages à des dirigeants. Si ceux-ci sont corrompus, ils entrainent le peuple dans le bas-fond. Je suis pour que l’État gère au mieux la situation, etudie les meilleures possibilités pour rembourser ne serait-ce que le capital des souscripteurs”.

Claude Frank About (journaliste):
«Je regarde ça vraiment de loin »
«Je n’en sais pas grand-chose. J’avoue que je regarde ça vraiment de loin».

Augustin Kouyo (journaliste) :
«Je n’y comprends pas grand-chose »
«Vraiment je n’y comprends pas grand chose donc je préfère ne pas en parler »

Frank Toti (journaliste) :
«Je préfère ne pas me prononcer»
«Vraiment pour ne pas sonner faux, je préfère ne pas me prononcer sur le sujet»

Ange Ignace Adjé (journaliste) :
«La population est victime d’un business mal ficelé…»
” J’ai déjà fait un dossier pour un magazine au Canada sur le sujet. Je retiens une chose : la population est victime d’un business mal ficelé par le gouvernement. J’ai du mal à comprendre comment accorder un agrément à une structure, quel que soit son caractère sans avoir pris au préalable des dispositions sécuritaires qui s’imposent. Encore plus pour une entreprise qui se propose de collecter des fonds, de générer des richesses. Nous avons l’amer souvenir des maisons de placement d’argent. Les fonds générés par l’agro-business transitent par le système bancaire national je suppose, donc sont visibles par leur traçabilité. Tout le monde ou presque savait que les plantations promises n’intéressaient aucun souscripteur, tant qu’il percevait ce qu’il lui était promis. Au total, tout a semblé bien marcher jusqu’à l’implication du gouvernement. Aujourd’hui, on fait allusion au blanchiment d’argent. Des comptes sont saisis, donc il y a de l’argent. Mais personnes ne songe à payer ce qui est dû aux souscripteurs. Pour résumer selon l’entendement populaire, l’agrobusiness en Côte d’Ivoire est une arnaque officielle qui a bien fonctionné jusqu’à ce qu’une pièce du puzzle veuille jouer deux rôles”

Ahikpolé De Chantal (Journaliste);
«Grâce à notre panel, je pourrai apprendre quelque chose»
« J’aurais aimé le faire mais sincèrement je ne sais pas ce qui s’y passe. Il a fallu le scandale pour que je sache même que ce type de business existe. De plus ce que je sais de l’affaire c’est ce que je lis sur titrologie du site Abidjan Net ; sincèrement je ne comprends rien, car je ne sais même pas comment ça fonctionne. Grâce à votre panel, je pourrai peut-être apprendre quelque chose. »

Henri N’koumo (journaliste et cadre au Ministère de la Culture) :
«La Côte est un paradis pour toutes sortes de truands»
«Je n’ai pas vraiment connaissance de ce dossier… Je ne me suis jamais laissé tenter par ces choses, ces raccourcis pris pour devenir riche. Je sais seulement que la Côte d’Ivoire est un paradis pour toutes les sortes de truands. Je ne sais si les dirigeants des circuits de l’agro-business sont des truands, car je ne sais comment ils font marcher leur affaire…»
Source : afrikipresse.fr

Commentaire

PARTAGER