Bouaké- Les jeunes invités à se départir des actes de violence et d’incivisme

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Le mercredi 17 novembre 2021, à l’occasion de la célébration du mois de la jeunesse africaine, Fatoumata Bamba, directrice régionale de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique de Gbêkê, a exhorté les jeunes de Bouaké à se départir des actes de violence et d’incivisme.

À l’auberge de jeunes à Bouaké face aux jeunes, Fatoumata Bamba a souligné l’importance pour eux de prendre la place qui est la leur, dans le développement de Bouaké de demain. À cette cérémonie placée sous le marrainage de Docteur Mariame Koné, député suppléante de Bouaké, Fatoumata Bamba a loué les efforts consentis par le gouvernement en faveur des jeunes à Bouaké. “Beaucoup de nos jeunes doutent des réformes en leur faveur. Les jeunes doivent inverser leur regard par rapport au futur de Bouaké. Il faut que les jeunes se perçoivent bien. Il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de soutien inclusifs qui permettent aux jeunes de continuer à intensifier leurs efforts, collectivement et individuellement”, a dit Fatoumata Bamba. Cette cérémonie avait pour thème: “Définir l’avenir aujourd’hui : Des solutions dirigées par des jeunes pour construire l’Afrique que nous voulons”. La cérémonie a été ponctuée par une conférence suivie d’un panel. Pour l’édition 2021 qui a bénéficié de l’appui technique et financier des ONG AVSI et Agir pour Bouaké, la jeunesse a été instruite sur la vie associative et ses implications. Constant Koffi, directeur de la Vie Associative et du Renforcement de Capacités des Jeunes (DVARCJ) au ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, a animé une conférence sur la gestion de la vie associative suivie d’un panel autour du thème : ” Quel défi pour les jeunes de la région de Gbêkê en matière de développement durable à travers la vie associative”. Les leaders d’associations de jeunesse ont été invités à faire preuve de bonne gestion de leur groupement et à sensibiliser leurs camarades à se détourner de la migration clandestine et à avoir la culture entrepreneuriale pour se faire une autonomie financière. “Le mois de la jeunesse africaine un moment de réflexion pour penser l’avenir et le devenir du continent africain. Nous sommes des africains et nous devons nous enraciner dans nos cultures avant de nous ouvrir sur le monde. Aucun développement aussi durable et aussi complet soit-il ne peut être durable que s’il s’appuie sur un substrat culturel endogène”, a dit Constant Koffi.

Aboubacar Al Syddick à Bouaké

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