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L’Association Ivoirienne pour le Développement Social et Communautaire (ONG-AIDSCOM), en collaboration avec ses partenaires, a procédé le jeudi 13 mars 2025 au lancement officiel du projet “ALADJE”. Placée sous le thème “Un engagement pour la santé et le bien-être des femmes”, la cérémonie s’est tenue dans la salle de réunion de la préfecture régionale de Bouaké, en présence de nombreuses personnalités et forces vives de la ville. Ce projet vise à renforcer le soutien en faveur des services de santé reproductive dans la région du Gbêkê.
Lors de cette cérémonie, Désirée Kamana, membre de l’ONG-AIDSCOM et coordinatrice principale du projet, a présenté les objectifs majeurs de “ALADJE”.
“Le projet vise à informer sur les dangers des avortements clandestins, à sensibiliser la population sur leurs conséquences et à améliorer l’accès à des soins de santé reproductive de qualité d’ici à 2026”, a-t-elle expliqué.
Concernant les actions qui seront mises en œuvre, Désirée Kamana a détaillé plusieurs initiatives destinées à réduire les décès liés aux avortements non sécurisés et à accompagner les jeunes filles dans leur éducation sexuelle.
“Nous allons mener des campagnes de sensibilisation, organiser des formations et mettre en place des programmes éducatifs afin de prévenir ces drames. Il est important de renforcer les droits des femmes en matière de santé sexuelle et reproductive”, a-t-elle ajouté.
Un engagement salué par les bénéficiaires
Présentes à cette cérémonie de lancement, des femmes de la région ont exprimé leur satisfaction face à cette initiative.
“C’est une très bonne initiative. Nous remercions cette ONG pour son engagement communautaire. C’est un véritable soulagement pour nous, les femmes de Gbêkê”, a témoigné Kouakou Aya Albertine, l’une des participantes.
Avec ce projet, l’ONG-AIDSCOM réaffirme son engagement en faveur de la santé des femmes et espère contribuer à une prise de conscience collective pour un meilleur accès aux soins en Côte d’Ivoire. Le projet inclut ainsi des séances de sensibilisation communautaire, des formations sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que des accompagnements spécifiques pour les jeunes filles en situation de vulnérabilité. Les actions cibleront en priorité les femmes âgées de 15 à 49 ans, avec une mise en œuvre prévue jusqu’en 2026.
Nambacéré Joël
