Burida:la Justice autorise l’AG,Fadal Day d’accord,en colère Tayorault indexe Serges Akpatou

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Dernère publication

Le 10 octobre 2019 le Tribunal de Première instance d’Abidjan Plateau, a rétracté l’ordonnance du 26 septembre 2019 portant suspension de l’AG du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida)

«La direction générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), informe l’ensemble des sociétaires du Burida et plus précisément ceux composant l’Assemblée Générale, que par ordonnance de référé, rendue le 10 octobre 2019, le vice-président du Tribunal de Première instance d’Abidjan Plateau a : Rétracté l’ordonnance sur la requête du 26 septembre 2019 portant suspension de la tenue de l’Assemblée Générale annuelle élective, initialement prévue pour le samedi 28 septembre 2019, Autorise le Burida à organiser son Assemblée Générale annuelle élective

Aussi, dans l’attente de la Communication, par le Conseil d’administration, de la date de la tenue de ladite l’Assemblée Générale, la direction générale invite les associés du Burida et à la communauté des titulaires de droits d’auteur et de droits voisins à privilégier le recours au dialogue et à la concertation pour aplanir toutes formes d’incompréhension, dans le respect des lois de la République de Côte d’Ivoire (…)

Toutes les informations officielles et notamment celles relatives à la nouvelle date de l’Assemblée Générale seront communiquées au siège du Burida, par voie de presse écrite, sur le site internet et sur la page facebook de la société », a signé le Directeur Général du Burida, par intérim, Akpatou Serge.

La réaction du nouveau patron du Burida n’est pas du goût de Bilé Didier, Aristide Dicko, Pat Sako, Yodé et Siro, ainsi que bien d’autres sociétaires du Burida réunis au sein de ‘’Légalité et Transparence’’.

«Le 26 septembre 2019 nous avons obtenu une ordonnance de suspension de l’AG issue des élections entachées d’irrégularités du 21 août 2019. Aujourd’hui des rumeurs font état de ce qu’une autre ordonnance prise par un autre juge vient en rétractation de la première.

Si le fait est avéré nous en prenons acte, et nous nous réservons le droit d’y apporter la réponse idoine. Nous continuons de dire que ces élections sont gravement entachées d’irrégularités. Avec nos avocats nous nous employons à consolider nos preuves pour mettre en relief ces fraudes aux fins de faire annuler ces élections biaisées.

Nous donnerons dans les jours à venir une conférence de presse pour repréciser notre action en faveur de la transparence en toutes choses au Burida. J’entends dire que le directeur général par intérim se précipite déjà pour annoncer une date pour cette AG entachée de fraudes. Anciennement directeur du service juridique du Burida, j’ose croire qu’il sait que cela n’est pas de son ressort.

Ce monsieur se comporte comme s’il travaillait pour un camp contre le reste des artistes. Je crois qu’il n’est pas encore bien entré dans son costume de Dg. Mais bon… Nous restons campés sur notre position: ces élections doivent être annulées, les textes doivent être retouchés et le bilan du CA (Conseil d’Administration sortant Ndlr) doit être su », a réagi David Tayorault, le président de LÉGALITÉ et TRANSPARENCE.

De son côté Fadal Dey, le président du Collectif d’Artistes pour le Changement au Burida (CACB) retrouvant plusieurs sociétaires du Burida, favorables, eux, à la tenue de ces travaux appelle plutôt au calme et à l’apaisement : « D’abord, vous me permettez là de remercier la Justice qui a dit le droit. Ensuite, je voudrais dire que le combat que nous menons, nous le menons pour tous. Pour le bonheur sans exception des artistes de Côte d’Ivoire. Nous devons êtes forts et soudés pour mener à bout ce combat pour le bonheur de tous. C’est pour cela que j’appelle nos amis qui sont de l’autre côtés à nous rejoindre».


Claude Dassé

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