Dernère publication
Le jeudi 26 septembre 2019, David Tayorault, artiste auteur-compositeur a animé un point de presse à Abidjan-Cocody, sur le renouvellement des instances au Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida).
Lors du point de presse, David Tayorault a annoncé : « La justice a jugé les preuves que nous avons apportées recevables et la décision est tombée ce matin (le jeudi 26 septembre) de suspendre l’Assemblé générale ( AG) annuelle prévue pour le samedi 28 septembre 2019. C’est une bataille de juridique qui va démarrer maintenant.
Nous avons constaté qu’il y avait un dysfonctionnement dans la maison, et nous voulons rétablir l’ordre. Il faut que le Burida soit guéri de toutes les maladies qui le minent depuis des décennies (…).
[ C’est la première partie de victoire de la vérité sur le mensonge ]
Nous pensons que le droit a été dit. Nous n’avons pas voulu passer par la violence verbale, la délation et les dénigrements. Nous sommes intelligents , instruits et nous faisons les choses de façon normale. Le droit d’auteur est le salaire des artistes, et il faut que les artistes se battent pour leur salaire».
Poursuivant, David Tayorault a expliqué : « Nous avons jugé bon de saisir la justice en apportant des preuves de ce que nous avons constaté. Nous voulons qu’il n’y ait plus de S.O.S pour que les artistes puissent être guéris. Nous ne sommes l’adversaire de personne. Nos collègues veulent le bien des artistes, et nous aussi voulons le bien des artistes, mais, nous ne cherchons pas ce bien de la même manière. Nous devrons unir nos forces pour pouvoir nettoyer la gangrène qui mine notre maison ».
Aristide Dicko, également auteur compositeur, a ajouté : « Il y’ a eu des cas de bourrage d’urnes. Et en Côte d’Ivoire, la loi condamne les achats de conscience. Nous avons un mois pour apporter des éléments supplémentaires pour le fond. Pour que nous allions non pas seulement à la suspension de cette Ag annuelle, mais à son annulation».
MO avec RK
