Camara Loukimane : “La nouvelle Constitution rassure les investisseurs”

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Des causeries-débats ont été initiés le vendredi 28 octobre 2016 à Bouna pour inciter les populations de cette ville à voter le “Oui’’ lors du référendum constitutionnel du 30 octobre 2016. A cette occasion, Camara Loukimane, Secrétaire national du Rassemblement des républicains (Rdr) chargé de la Promotion des cadres, a décortiqué le projet de nouvelle Constitution.

« Appel pour le “Oui’’ », « Les avancées de la nouvelle Constitution pour l’émergence économique et politique de la Côte d’Ivoire » tel a été le thème sur lequel s’est prononcé Camara Loukimane.
Dans son exposé liminaire, la méthode utilisée a été de regrouper par thèmes le préambule, les 16 titres, les 50 chapitres et les 184 articles du projet de la Constitution de 2016.
Selon Camara Loukimane, le but recherché par ce préambule, ces titres, chapitres et articles est la construction d’un Etat de droit.
« La constitution en projet nous engage à promouvoir et à protéger les libertés publiques, la liberté d’entreprise et la bonne gouvernance, catalyseurs du développement économique et social dans tous les pays du monde », a t-il soutenu.
Il a précisé que les articulations de ces engagements dans le nouveau texte constitutionnel se perçoivent à travers les thématiques suivantes : « Des droits de l’Homme et des libertés publiques » (articles 4 ; 5 et 10), « En matière des Droits économiques et de la liberté d’entreprise » (articles 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 17 et 18), « En matière de libertés publiques (départies des Droits de l’Homme, Ndlr) » (articles 20 ; 21 ; 25 et 26).
En ce qui concerne l’article 26 en particulier stipulant que « la société civile est une des composantes de l’expression de la démocratie » et qu’ « elle contribue au développement économique, social et culturel de la Nation », Camara Loukimane retient : « Par cette disposition, L’Etat est invité à promouvoir l’émergence d’une société civile active en Côte d’Ivoire. »
« Des devoirs », « des institutions et la stabilité politique pour une paix durable », « de la succession en cas de vacance du pouvoir exécutif » sont les autres articulations des engagements contenus dans le projet de nouvelle Constitution développées par l’exposant.
Sur le point relatif aux institutions et à la stabilité politique pour une paix durable, il estime que les pouvoirs institués par la Constitution ne varient pas par rapport à la Constitution de 2000 ou par rapport aux constitutions de différents pays de la sous région ou même du monde. Citant le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, il note que « trois pouvoirs coexistent. »
Le Secrétaire national du Rassemblement des républicains (Rdr) chargé de la Promotion des cadres a rappelé, ensuite, que trois nouvelles institutions sont créées dans l’exercice des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. A savoir, le vice-président de la République, le Sénat et la Cour des comptes.
Il a ajouté que les autres institutions qui assistent les différentes institutions auxquelles le peuple a délégué ses pouvoirs sont le Conseil économique, social, culturel et environnemental, le Médiateur de la République, avant de conclure ce point : « Par ces dispositions, la constitution réalise à la fois la séparation et l’équilibre des pouvoirs pour éviter de créer des despotes, furent-ils éclairés.»
A travers la création de la vice-présidence de la République qui règle la question de la vacance du pouvoir, Camara Loukimane pense que « la nouvelle Constitution rassure les investisseurs. »

Alex Aguié (Source : Sercom)

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