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La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U20 zone A en Tunisie à Monastir s’ouvre ce mercredi 28 mars 2018 au Stade Municipal de Jemmel.
La sélection ivoirienne présente à Monastir depuis le lundi 26 mars sera en lice face à la Tunisie à 14h. Une remarque de la saison dernière, où les Ivoiriens ont été laminés par les Tunisiens. C’est donc dans un esprit de revanche que les Éléphanteaux rugbymen aborderont cette confrontation majeure pour la suite de la compétition. Car, selon la formule du tournoi, l’équipe vainqueur est directement qualifiée pour la finale. Une victoire de la Côte d’Ivoire propulserait l’équipe en finale. Quand une défaite, obligerait les Éléphanteaux à négocier au mieux la 3e place. Conscient de l’enjeu, le sélectionneur ivoirienne, Soumahoro Bakary et son staff technique ont travaillé d’arrache-pied pour mettre l’équipe à niveau afin d’être prêt sur la pelouse de Jemmel. La séance d’entrainement du mardi 27 mars 2018 a permis au sélectionneur d’indiquer que sa troupe est prête pour le combat. « Nous préparons sereinement cette compétition et surtout cette rencontre face à la Tunisie. Nous sommes revanchards. Car l’année dernière, la Tunisie nous a battus, nous avons pratiquement frôlé l’humiliation. Et il nous faut laver cet affront. Nos troupes sont prêtes pour ce combat », a-t-il soutenu. Selon lui, ses hommes ont acquis une somme d’expérience qui leur permettra de relever leur niveau de jeu et ne point baisser les bras aux combats. « Nous avons des joueurs expérimentés. Ils sont titulaires dans leurs clubs respectifs », dira Soumahoro Bakary. Qui dit avoir sa petite idée du jeu des Tunisiens. Il entend donc mettre tout en œuvre contre cette formation. « Les Tunisiens sont forts devant, ils sont très rapides. Nous allons nous organiser pour mieux les contrer », a déclaré le sélectionneur national. Pour Innocent Baour (talonneur), il est important de capitaliser la somme d’expérience acquise la saison dernière. Toutefois, il promet de tout donner pour honorer le drapeau ivoirien à cette compétition. En tout état de cause, les Ivoiriens tiennent leur destin entre leurs mains.
Ange K. envoyé spécial
à Monastir en Tunisie
