Célébration de la fête de la paix – André Ekponon, préfet d’Agboville aux populations : “Que chaque habitant prenne conscience que planter un arbre contribue à l’instauration d’une paix durable”

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La commémoration de la journée de la paix à Agboville le jeudi 15 novembre a servi de cadre à André Ekponon, préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa, préfet du département d’Agboville pour inviter la population à s’investir dans la lutte contre la déforestation et la désertification.

Le préfet a exhorté la population à la consolidation de la paix par la dimension écologique. Cette année, dira-t-il, la journée nationale de la paix, est l’occasion de procéder à des plantings d’arbres comme voulu par le chef de l’État. Pour lui, planter un arbre contribue non seulement à atténuer les effets néfastes du réchauffement de la planète mais aussi à sensibiliser l’Ivoirien sur l’importance de l’arbre pour son environnement et l’amélioration de ses conditions de vie. Il a égrené les bienfaits que procure l’arbre à l’homme dans son milieu. Il a exhorté les populations à répondre à la lutte contre la déforestation et la désertification, en vue de sauver la terre, par une prise de conscience. Car pour lui, planter un arbre contribue à l’instauration d’une paix durable. Kouamé Brou Didier, directeur régional des Eaux et forêts de l’Agnéby-Tiassa,a attiré l’attention de la population sur le péril qui guette le pays à cause de la disparition drastique du couvert forestier qui est passé brutalement de 16 millions au début de l’indépendance à seulement 3 millions de nos jours. « Retenez que la forêt ivoirienne se meurt. Le constat est alarmant et le péril est imminent. Car, de 16 millions d’hectares au début des années 60, les dernières estimations, se situent autour de 3 millions d’hectares. La principale menace qui pèse sur notre pays est de ne plus figurer sur la liste des pays forestiers car notre couverture forestière n’atteint plus les 20 % de la superficie totale du territoire », a fait savoir Didier Kouamé. Il a proposé que soit inversée la spirale de la déforestation pour tendre vers une agriculture durable et résiliente, capable de résister aux changements climatiques. « Ensemble, reconstituons nos forêts par le reboisement populaire à travers le planting d’arbres car l’avenir de notre pays et même de notre planète en dépend », a lancé., en guise de conclusion. 150 plants d’arbres ont été faits dans la cour de la préfecture ce jour.

Ahou Moayé
Correspondant à Agboville

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