Cérémonie de ‘’Salut aux Couleurs’’ Nialé Kaba appelle au civisme et au respect des droits de l’homme

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Nialé Kaba appelle au civisme et au respect des droits de l'homme. Photo: Dr

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Nialé Kaba, ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, a présidé la traditionnelle cérémonie de « Salut aux couleurs » du Conseil National des Droits de l’Homme (Cndh), le lundi 2 juin 2025, au siège de l’institution à Abidjan-Cocody, Deux Plateaux.

À cette occasion, Nialé Kaba a salué l’instauration de cette cérémonie, qui s’inscrit dans la vision du président Alassane Ouattara. Elle a souligné l’importance du capital humain dans la stratégie de développement de la Côte d’Ivoire. Selon elle, les ressources humaines, englobant les connaissances, compétences, aptitudes et talents des individus, jouent un rôle-clé dans la productivité et la croissance économique. « Une main-d’œuvre bien formée, en adéquation avec les besoins du marché du travail, est le gage d’un capital humain efficace. C’est pourquoi le gouvernement ivoirien fait de l’amélioration du capital humain un des piliers essentiels des différents Plans Nationaux de Développement (Pnd) », a-t-elle déclaré.

Le civisme comme fondement de la cohésion sociale

Nialé Kaba a également partagé des notions de civisme avec la présidente du Cndh et son personnel. Elle a mentionné des actes de civisme tels que préserver l’environnement social, respecter le code de la route, protéger les biens publics, et payer ses impôts. « Le civisme, c’est vivre ensemble dans une société fondée sur la liberté, l’égalité et la fraternité. Le civisme, c’est aussi savoir défendre nos valeurs lorsqu’elles sont menacées. C’est le respect des règles communes, le soin porté à autrui, et la volonté de contribuer, chacun à son échelle, à la construction d’une société plus juste, plus solidaire et plus humaine », a-t-elle expliqué. Elle a averti que l’incivisme coûte cher aux États, fragilise les institutions et décourage l’innovation. Elle a affirmé qu’aucun plan de développement, aussi ambitieux soit-il, ne peut réussir dans un environnement où règne l’indiscipline. « Je puis affirmer donc que le civisme est un puissant levier, un moteur silencieux mais efficace du développement économique et du progrès social. Si nous voulons bâtir une nation prospère, compétitive et respectée, nous devons semer partout les graines du civisme. À l’école, dans les familles, sur les réseaux sociaux, dans les services publics comme dans les entreprises. Nous devons enseigner aux jeunes générations les valeurs de respect, de tolérance et d’engagement. Cette obligation qui nous incombe à tous, est la meilleure manière de préparer un avenir où chacun se sentira responsable et acteur du bien commun », a-t-elle ajouté.

Un engagement pour une élection équitable

Namizata Sangaré, présidente du Cndh, a affirmé que les élections sont l’expression la plus noble de la souveraineté populaire, permettant à chaque citoyen de contribuer à la construction du bien commun. « L’année électorale met à l’épreuve notre capacité collective à respecter et protéger les droits de tous. Le Cndh veille à ce que ces droits soient garantis à chaque étape du processus électoral », a-t-elle précisé. Mme Sangaré a insisté sur trois grands principes devant guider cette année électorale : le respect des droits et libertés fondamentaux, l’égalité et l’inclusion, ainsi que la lutte contre la haine et la désinformation. Elle a également promis que le Cndh s’engage à accompagner l’organe de gestion des élections et le gouvernement pour garantir un processus électoral transparent et apaisé.

Mamadou Ouattara avec A. Traoré

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