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La cérémonie d’ouverture d’un atelier consultatif national pour l’élaboration d’une stratégie globale et délibérée pour l’intégration de la dimension de genre dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion environnementale en Côte d’Ivoire a eu lieu le mercredi 22 mai 2024 dans un hôtel d’Abidjan-Cocody Palmeraie.
L’objectif de l’atelier est que l’Union Africaine-Bureau Interafricain des Ressources Animales (UA-BIRA) fournisse un appui technique à la Côte d’Ivoire pour élaborer une stratégie globale et délibérée d’intégration de la dimension de genre, en tant que point d’entrée pour renforcer l’inclusion des femmes et des jeunes dans la conservation de la biodiversité et la gestion de l’environnement.
En effet, dans le cadre des activités du projet visant à renforcer l’inclusion de genre dans la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement en Afrique, le projet « Conserver la biodiversité et les écosystèmes aquatiques dans le contexte du projet d’économie bleue en Afrique » de l’Ua-Bira est mis en œuvre avec le soutien de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement. Il envisage d’aider certains États membres de l’Union africaine (Ua-Em) dont la Côte d’Ivoire à élaborer des stratégies globales et délibérées pour intégrer la dimension de genre dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement.
À l’ouverture des travaux de cet atelier, Assoumany Gouromenan, directeur de cabinet du ministère des Ressources Animales et Halieutiques, représentant le ministre Sidi Touré, a exprimé sa gratitude envers l’UA-BIRA pour avoir choisi la Côte d’Ivoire, l’un des trois États africains bénéficiaires de cette initiative visant à intégrer la dimension du genre dans la conservation de la biodiversité aquatique dans le cadre de la promotion de l’économie bleue.
« Il importe que la gestion durable des ressources halieutiques s’entoure d’une large implication des acteurs notamment les femmes qui sont des intervenants essentiels dans les chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture. Mieux, l’intégration de la dimension du genre dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion environnementale des milieux aquatiques renforcerait l’approche participative et de précaution, gages des meilleures options à faire pour le développement effectif du secteur halieutique en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Pour sa part, Philippe Ouédraogo, représentant du Bureau interafricain des Ressources Animales, a indiqué que cet atelier vise à aider la Côte d’Ivoire à travers le projet qui est financé par l’agence de développement du gouvernement Suédois. « Il y a des facteurs à risque et des menaces que nous connaissons telle que la pollution qui menace le milieu aquatique et la surexploitation est notre enjeu. Ce sont tous ces facteurs qui seront revisités y compris la revue des instruments légaux, les cadres réglementaires pour s’assurer que tout cela va nous permettre d’atteindre l’objectif de la conservation de la biodiversité aquatique. Nous sommes là pour assister et surtout implémenter une décision qui a été prise », a-t-il déclaré.
Notons que cet atelier se tient du mercredi 22 au vendredi 24 mai 2024.
Olivier Dion avec A. Traoré
