Côte d’Ivoire : Danièle Boni Claverie déplore une banalisation du dialogue politique

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Danièle Boni Claverie, présidente de l'Union républicaine pour la démocratie (Urd)

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La 2è réunion du dialogue politique entre le gouvernement et les partis politique de l’opposition et la société civile s’est tenue le jeudi 27 janvier 2022 à la primature d’Abidjan-Plateau et a été présidée par Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Réagissant sur cette rencontre dans une déclaration qu’elle nous a fait parvenir à notre demande, Danièle Boni Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) a déploré une banalisation du dialogue politique.

Danièle Boni Claverie, présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) déplore une banalisation du dialogue politique. Elle l’a fait savoir dans une déclaration qu’elle nous a fait parvenir à notre demande le jeudi 27 janvier après la 2ème réunion du dialogue politique tenue à la Primature.

Danièle Boni a indiqué que le dialogue politique se déroule sans heurts particuliers, qu’ils sont à la phase d’ajustements et les séances prochaines permettront d’aborder les questions de fond. « L’Urd ayant participé à tous les dialogues politiques depuis 2012, constate toutefois un changement d’appréciation de la part des Autorités. L’accalmie que nous connaissons et l’absence de pression leur font banaliser ce cadre d’échanges qui n’a plus à leurs yeux aucun caractère d’urgence. D’où l’absence de la presse. L’Urd regrette cette absence de vision et surtout de projection. Les turbulences que l’espace francophone ouest africain connaît avec l’intrusion dans le jeu politique des juntes militaires font obligation à la classe politique d’être lucide et de savoir apprécier à sa juste valeur la réalité. L’accalmie qu’a engendrée la participation de l’opposition aux législatives n’a pas effacé les profonds désaccords qui divisent la classe politique. Dans un an, auront lieu des élections locales et si rien n’est fait, le régime porterait la responsabilité d’une nouvelle détérioration de la situation. Ayons l’humilité de penser que la Côte d’Ivoire a besoin de l’apport de tous ses enfants. », a-t-elle mentionné .

Joint Issiaka Sangaré, secrétaire général du Front Populaire Ivoirien (Fpi) a souhaité que les discussions avancent avant qu’il se prononce sur le sujet . « Attendez qu’on avance pour ensuite faire un point. Il y a eu une réunion aujourd’hui, mais je n’ai pas envie d’en parler. Attendez quand on sera vraiment dans les débats », a-t-il dit.


Olivier Dion avec A. Traoré (Stg)

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