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À l’occasion de la présentation officielle de leur association à la presse, le mercredi 31 juillet 2019 à Yopougon, les professionnels de froid de Côte d’Ivoire ont émis le souhait d’aider l’État à réduire les pertes post-culture des produits vivriers.
«La Côte d’Ivoire produits énormément de vivriers. Malheureusement, près de la moitié pourrit avant même d’arriver sur les marchés. Seule une politique nationale de valorisation du métier du froid peut permettre au pays de réduire ces pertes. C’est pourquoi, nous, les spécialistes du froid avons décidé de nous organiser, à travers cette association, pour aider l’État à faire changer les choses», a fait savoir Kouablan Affian Omer, président de cette association dénommée “Union nationale des techniciens professionnels de froid de Côte d’Ivoire”.
«Ces pertes post-récolte varient de 25% à 40%. C’est ce qui crée les pénuries et donc, les hausses de prix en période de disette. Dans les pays dits développés, c’est la politique du froid qui permet d’avoir toutes les denrées sur les marchés, à toute période de l’année», a-t-il précisé.
Il a appelé l’État ivoirien à adapter les modules d’enseignement dans les écoles de formation, les actualiser et les adapter aux avancées technologiques du secteur. Il a invité le ministère de l’artisanat, à aider leur Union à assainir leur secteur d’activité, en y extirpant les personnes non qualifiées.
«Nous voulons aussi la mise à niveau de nos camarades. Nous œuvrons pour avoir des outils modernes pour nos membres, avoir un magasin pour fréon de qualité. Il faut aussimintéresser les jeunes filles au métier du froid. C’est un métier qui nourrit son homme. Nous plaidons aussi pour avoir accès aux marchés d’État», a-t-il plaidé, en révélant que l’Union regroupe 590 membres spécialistes du froid (froid industriel, froid domestique et froid automobile), repartis à travers le pays.
J-H K
