Daniel Kablan Duncan : “Les Nations Unies peuvent être légitimement fières de ce qu’elles ont réalisé en Côte d’Ivoire”

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Le transfert officiel des activités de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) au gouvernement et à l’équipe-pays des Agences du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire a donné lieu à une conférence organisée le lundi 17 octobre 2016 à la Primature.

A cette conférence, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan s’est félicité de « la belle histoire » écrite par la Côte d’Ivoire et les Nations Unies.
La conférence de transfert officiel des activités de l’Onuci au gouvernement, a d’abord relevé Duncan, « marque une étape importante dans le processus de clôture de la mission » des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Elle est aussi et surtout, a-t-il poursuivi, un signal fort du retour définitif de la paix et de la stabilité dans le pays .
Le Premier ministre ivoirien a ensuite relevé l’exemplarité du modèle de coopération entre les Nations Unies et la Côte d’Ivoire, à moins de 10 mois de la fin de cette mission.
« Les Nations Unies, à travers, d’abord la Minuci (Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire) en mai 2003, puis l’Onuci depuis avril 2004 (suivant la Résolution 1528 du 27 février 2004 du Conseil de Sécurité), peuvent être légitimement fières de ce qu’elles ont réalisé en Côte d’Ivoire. C’est là, une belle histoire que nous avons écrite ensemble avec les Nations Unies, une histoire qualifiée de “Success Story’’, qui pourrait d’ailleurs faire école dans l’histoire des opérations de maintien de la paix en Afrique et dans le monde », a soutenu Daniel Kablan Duncan,
Il a saisi l’occasion pour remercier l’Organisation des Nations Unies et l’ensemble des Agences du Système pour leur contribution à l’instauration et à la consolidation de la sécurité et de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Car selon lui, grâce à la mobilisation internationale, la Côte d’Ivoire est sortie de la situation de crise, s’est stabilisée et s’est engagée résolument sur le chemin de son développement pour réaliser l’ambition du président de la République, Alassane Ouattara, d’en faire « un pays émergent à l’horizon 2020. »
« Fort de ces acquis, notre pays, qui tient de nouveau sa place dans le concert des nations, a décidé de faire acte de candidature à un siège de membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, pour la période 2018-2019. Par cet acte de haute portée, soutenu par l’Union africaine, la Côte d’Ivoire veut, entre autres, être vue comme un signe d’espoir pour les pays en conflit », a ajouté le Premier ministre.
Pour El Ghassim Wane, le Sous-secrétaire des Nations Unies aux opérations de la paix, l’organisation internationale doit certes, « tirer une légitime fierté de ce qui a été accompli en ce laps de temps » en Côte d’Ivoire. Mais, pense-t-il, le mérite du résultat revient d’abord et avant tout aux acteurs et au peuple ivoirien qui « ont su, à force de persévérance, sortir de la logique destructrice de violence et d’affrontements. »
Le plan de transfert des activités de l’Onuci au gouvernement a été conjointement signé par Aïchatou Mindaoudou, la représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, M’Baye Babacar Cissé, le Coordonnateur résident des Nations Unies, Georges Serre, l’ambassadeur de France, et Ally Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur.
Auparavant, Aïchatou Mindaoudou et M’Baye Babacar Cissé ont présenté les grandes lignes de ce plan.
Le processus de clôture de la mission de l’Onuci est effectué en application de la Résolution 2284 du 28 avril 2016 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui a fixé la fin de son mandat au 30 juin 2017. Seules quelques tâches résiduelles sont prévues, sans la présence d’une mission de maintien de la paix.
Des présidents d’Institutions et des membres du gouvernement étaient présents à la rencontre.

Alex Aguié

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