Danièle Boni Claverie : « Avec le préfet d’Abidjan , nous nous sommes séparés en queue de poisson »

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« Avec le préfet d’Abidjan nous avons rassuré sur cette marche qui se voulait d’abord pacifique , nous avons voulu leur faire comprendre et convaincre que nous n’étions animés par aucun esprit belliqueux et que nous tenions à faire notre marche sur l’itinéraire proposé qui se terminerait à la Place de la République.
Les entretiens se sont deroulés mardi et mercredi. Et hier (Ndlr : mercredi 19 octobre), nous sommes restés longtemps ensemble. Le mot interdiction, n’a jamais été prononcé. On ne nous a ni confirmé ni infirmé. Mais nous avons compris qu’il y avait des mesures dilatoires qui étaient en train de se mettre en place. Lorsque nous avions déposé nos courriers , ils les ont réceptionnés et ont refusé de mettre un accusé de réception sur le cahier de transmission. Donc ils peuvent se permettent de dire qu’ils n’ont jamais été informés et qu’ils n’ont jamais reçu ce courrier. Nous avons fait preuve d’un esprit de compromis. Nous avions même envisagé de pouvoir changer l’itinéraire. Nous avions compris leur préoccupation de sécurité par rapport à la proximité de la Présidence de la République au niveau de la place de la République. Nous nous sommes donc séparés en queue de poisson ».

H.G

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