Des manifestations de mécontentement au Mali: Ibrahim Boubacar Keïta… Des mots qui font mal

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La situation sociopolitique au Mali entre dans une phase décisive.

Autour du président Ibrahim Boubacar Keïta, les maliens prononcent des mots qui font mal : une gouvernance obscure, mauvaise gestion de la crise qui secoue le Mali, manque de dialogue entre le pouvoir central et les diverses associations politiques. Sans oublier les dossiers chauds, souvent sans solutions. Les enseignants posent des conditions de profils de carrière. À y regarder tout cela de plus près, le Mali se distingue surtout par son décalage flagrant entre les promesses de campagne du président Ibrahim Boubacar Keïta et la réalité politique et économique sur le terrain. S’ajoute à cette situation, l’enlèvement du principal opposant malien Soumaïla Cissé, dont Ibrahim Boubacar reste dans l’obligation de donner une <>. Les manifestants sans détours demandent au président malien de “démissionner” et de rendre les clefs du palais présidentiel aux maliens. Ibrahim Boubacar Keïta a chaud, lui, qui a des difficultés à pointer du doigt l’urgence d’une réforme économique ou politique. Le président malien a -t-il aujourd’hui le mérite d’arrêter le conflit djihadiste qui secoue son pays ? En tout cas, les manifestants sont satisfaits de dire à Ibrahim Boubacar Keïta, et à haute voix que sa gestion du Mali est une “catastrophe” politique, sociale et économique. Une épreuve dure et de soucis pour le locataire du palais de Koulouba.

Ben Ismaël

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