Eaux et Forêts : Ce qu’a décidé le ministre Alain-Richard Donwahi pour lutter contre la déforestation

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Kôlôdio, forêt sacrée de la cité princière de Tabagne, située dans le département de Bondoukou, a abrité le samedi 18 mai 2019, le lancement national du projet « réhabilitation des forêts sacrées de Côte d’Ivoire ». La cérémonie a été organisée conjointement par le ministère des Eaux et Forêts, les Fondations Soundélé Konan et Adayé Kessié.

Représentant le ministre Alain-Richard Donwahi, la Lieutenant-Colonel Elvire Mailly Zouzou Directrice générale de la Forêt et de la Faune a invité la population de Tabagne à prendre conscience de la nécessité de lutter contre la destruction des forêts sacrées. « Des mesures urgentes doivent être prises afin de renforcer le caractère sacré de ces forêts et de les gérer de façon efficiente. Oui, nous devons agir. Toutes, Tous, Et tout de suite. Nul ne doit se soustraire de ce devoir hautement culturel, national et vital. C’est dans ce cadre que le ministère des Eaux et Forêt a initié le projet « réhabilitation des forêts sacrées de Côte d’Ivoire » dont nous procédons ce jour au lancement (…) nous invitons la notabilité et toutes nos populations à la protection, par tous les moyens de nos forêts » a-t-elle conseillé.
Elle a félicité les fondations Soundélé Konan et Adayé Késsié, qui ont mutualisé leurs efforts. Par la même occasion, elle a appelé à la synergie d’action entre ONG et Fondations afin de sauver les reliques forestières restantes.
Le Colonel Kouadio Kouassi, Chef du projet « réhabilitation des forêts sacrées de Côte d‘Ivoire », a indiqué que cette cérémonie qui est l’aboutissement de cinq ans de travaux et de préparation, devra permettre l’adhésion de toutes les populations qui ont des forêts sacrées.
Quant à Kossonou Kouassi Ignace, président du Conseil régional du Gontougo, il a exhorté les populations de Tabagne à continuer de protéger leurs ressources naturelles afin de faire obstacle aux effets néfastes du réchauffement climatique. « Avec ce projet de réhabilitation des forêts sacrées, le pouvoir est donné à nos populations et surtout à nos chefs traditionnels pour continuer à faire ce qu’ils ont fait et qui nous a permis aujourd’hui de préserver notre biodiversité et par-delà renforcer notre capacité de résiliences aux effets néfastes des changements climatiques».
EF avec Sercom

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