Dernère publication
La précampagne à l’élection de la présidence de la Fif au sein des différents états-majors des trois candidats déclarés à la succession du président actuel, Augustin Sidy Diallo, bat son plein sur les médias sociaux, avec parfois une dose d’injures, d’attaques, et même de diffamation et d’accusation non fondée, loin du fair-play sportif et des valeurs prônées par le sport, notamment le football. L’Intelligent d’Abidjan a joint des proches des différents états-majors sur la question. Ils prônent le bon ton et souhaitent mettre en lumière le projet de leurs ‘’champions’’.
« Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, mais j’entends parler des dérives. Ce que je dois dire, est que le plus important est la lutte contre le Coronavirus. Nous devons tous nous battre pour trouver la solution à cette pandémie. Il y’a beaucoup de passion au football. Mais il faut donner l’occasion à chacun d’analyser de fond en comble le programme des candidats pour se faire une idée. Les 81 électeurs sont à la tâche, contre la pandémie. Ce sont ceux qui sont autour des électeurs qui parlent sans savoir les règles en la matière. Cela dit, il faut qu’on ait un ton apaisé, et qu’on soit focalisé sur la lutte contre le Covid-19. Après cette crise sanitaire, chaque candidat viendra vendre son programme », a estimé Bachir Diabaté du staff du candidat Sory Diabaté.
Du côté du camp Didier Drogba, Koné Abdoulaye explique : « Jamais une élection à la présidence de la FIF n’a drainé autant de passion. C’est vrai, il faut condamner les dérives de langage xénophobe ; il faut les condamner. Mais il est difficile de contrôler les réseaux sociaux. Beaucoup de ceux qui interviennent, le font en tant qu’avatar. Il est donc difficile de canaliser. Nous qui sommes autour de Didier Drogba, nous prônons le bon ton, la mesure. Nous prônons une élection apaisée. Il est vrai qu’il y a 81 votants. Mais ce n’est pas une affaire de 81 seulement. Le football est une affaire de tous. Le football concerne même l’État. Parce que l’État y met beaucoup d’argent. On ne peut pas empêcher la population de dire ce qu’elle pense. Il faut tout de même condamner les dérives, les insultes. Je ne suis pas pour les insultes. Il faut revenir aux arguments, au programme des candidats. Il faut présenter les projets des différents candidats ».
Proche du candidat Idriss Diallo, Dao Mamadou a dit : « C’est regrettable tout ce que nous voyons sur les réseaux sociaux. Surtout que nous sommes dans une période sensible avec cette crise sanitaire Covid-19. Il faut mettre balle à terre, et inviter les internautes des différents états-majors à la mesure. Il faut éviter les injures, éviter d’entrer dans la vie privée des candidats. Il faut utiliser le bon ton surtout que nous ne sommes pas encore dans la campagne. Unissons nos forces pour la lutte contre le Covid-19. S’il doit y avoir débat, il faut qu’il se fasse autour du programme des candidats ».
Ange K
