États généraux de l’Éducation nationale en Côte d’Ivoire – L’AGEECI invite l’État à promouvoir l’enseignement technique et la formation professionnelle

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Dans le cadre des États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation lancés le lundi 19 juillet 2021, l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) propose à l’État de faire la promotion de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Le samedi 12 mars 2022, Yves Doh, le Secrétaire général national de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI), était face à la presse à l’Institut Sacré cœur d’Adjamé pour faire quelques propositions à l’État ivoirien, dans le cadre des États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation lancés le lundi 19 juillet 2021 afin de trouver une solution à la baisse du niveau scolaire en Côte d’Ivoire. Partie prenante aux Etats généraux, il a proposé, entre autres, un système éducatif beaucoup plus orienté vers l’enseignement technique et la formation professionnelle, plutôt que l’enseignement général.
« Après ces États généraux, il faut que l’État mette en place la construction d’établissements d’enseignement technique et professionnel. Ensuite, donner une culture scolaire basée sur la fonction, plutôt que les diplômes. (…) L’école met l’accent sur les diplômes, alors que, le plus important dans la vie d’un homme, c’est la qualité de sa formation, la capacité qu’il a à agir, quel que soit là où l’on le met. Or, seul l’enseignement technique et professionnel forme l’homme à un métier. Elle doit devenir la norme, et l’enseignement général, une option », a-t-il appelé.

« Voici pourquoi nous avons beaucoup de cas de tricherie aux examens »

L’AGEECI dit avoir constaté qu’en Côte d’Ivoire, la majorité des candidats au BEPC et au Baccalauréat, aujourd’hui, ne se préoccupent pas de leur formation. Mais plutôt, du fait d’avoir juste un diplôme. « Cet élève est formé par la culture d’avoir un diplôme qu’il considère comme un parchemin. Voilà pourquoi nous avons beaucoup de cas de tricherie aux examens. Alors que, si l’élève mettait l’accent sur la formation et qu’il se dit que, à côté des diplômes, il doit avoir la formation qui va avec et qui lui permettra d’être utile à son pays et sa communauté, vous verrez moins de cas de tricherie », a-t-il lancé.
Comme autre solution, le Secrétaire national de l’AGEECI préconise la mise en place d’une forte politique d’alphabétisation des parents, afin que l’apprenant soit suivi depuis la maison.

J-H Koffo avec Sercom

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