Fpi, décès Sangaré : Simone et Lida parlent après la réunion de crise chez Gbagbo

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Au terme du secrétariat général de crise du Fpi, le samedi 3 novembre 2018, Simone Ehivet Gbagbo, a formellement et officiellement annoncé le décès du Président par intérim du parti . 

À la question de savoir qui allait succéder au président par intérim, l’ex-Première Dame a dit : «Nous sommes un parti structuré. Ce n’est pas encore le moment de parler de succession. La Direction, c’est toute une liste. Chacun des vice-présidents y a un rôle précis. Chacun joue sa partition. Ce n’est pas le moment d’en parler».

Auparavant, celle qui, dans la hiérarchie du Fpi , vient juste après Aboudrahmane Sangaré a, au nom du parti , annoncé officiellement avec peine, la triste nouvelle :  «Je vous annonce la disparition de notre camarade Sangaré Aboudrahmane, qui était le président par intérim du Fpi. Le décès est survenu ce matin (samedi 3 novembre 2018. Ndlr) suite à une très courte maladie. Nous avons tous été surpris par ce deuil. Je tenais à vous le dire, pour éviter que les choses aillent dans tous les sens. Il a été malade. Nous ne nous attendions pas qu’il parte aussi brutalement».

 «Sa disparition brutale nous plonge tous dans l’émoi, mais pas dans le désespoir» : Lida Kouassi Moïse 

L’ex-ministre de la défense Lida Kouassi Moïse, était à la réunion de crise. Il a qualifié la disparition de Sangaré de grosse perte pour la Côte d’Ivoire. «C’est une grosse perte pour le Fpi, pour la gauche démocratique ivoirienne et pour la Côte d’Ivoire entière. Ce n’est pas un hasard si les militants du Fpi l’appelaient affectueusement “Le gardien du temple”. Il en était vraiment un. Non seulement, il est membre-fondateur du Fpi, mais il en connaissait la mémoire. C’est un homme dossier. Il en connaissait les lignes politiques et idéologiques du Fpi. Il portait en lui la vision de son frère jumeau le Président Laurent Gbagbo. Sa disparition brutale nous plonge tous dans l’émoi, mais pas dans le désespoir. Nous devons nous montrer à la hauteur pour relever le défi», a-t-il confié.

« La vie du parti n’est pas liée à une quelconque échéance électorale. Nous n’avons pas encore d’exigence sur 2020, en tant que tel. Ce que nous déplorons ce jour, c’est la perte d’un pilier de notre parti», a-t-il réagi à la question de savoir ce que représentait le décès du leader du Fpi par rapport aux échéances de 2020.

J-H K

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