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Maurice Kacou Gukahué a aussi réagi à la sortie de N’Guessan Jérôme (celui qui a demandé l’annulation des décisions du Bureau politique Ndlr) qui a fait savoir que les décisions de Daoukro étaient nulles et de nul effet.
Pour Guikahué, ces décisions sont bel et bien valables, puisque c’est le même Bureau politique qui les a reconduites. Revenant sur les raisons de l’absence de celui-ci au Bureau Politique, le Secrétaire exécutif a fait savoir que N’Guessan a eu peur d’aller à Daoukro. «Il ne peut pas parler. Il a eu peur d’aller au Bureau politique de Daoukro. Comme c’est lui qui a porté plainte, nous avons pris des dispositions pour filtrer les entrées. Pour le retrait des badges, nous avons dit que la personne vient avec sa carte de membre du Bureau politique et la photocopie de sa carte d’identité. Avant d’avoir son badge, il émarge sur la photocopie qu’il dépose, en échange du badge. Cela atteste qu’il a été effectivement retiré par le concerné. À Daoukro, un huissier de justice supervisait les inscriptions sur les listes d’entrée. (…) Alors, N’Guessan Jérôme a envoyé quelqu’un prendre son badge. Et nous avons dit à cet émissaire d’envoyer une procuration en bonne et due forme. Au lieu de cela, il revient avec une note sur papier libre et signé. Nous avons alors demandé que celui-ci ajoute ce papier, une photocopie signée de la pièce d’identité de N’Guessan Jérôme. Il est reparti et n’est plus revenu. Nous avons exigé toutes ces preuves, parce que nous savons désormais que ce N’Guessan Jérôme est friand des procédures juridiques. Nous ne voulions donc pas lui donner des arguments pour nous attaquer à nouveau en brandissant un document pour dire que des badges ont été distribués à des personnes qui ne sont pas membres du Bureau politique. Il était capable de le faire. Comme il aime le droit, nous avons fait le droit avec lui, sans faiblesses. Il avait trois jours pour retirer son badge. Vu ces trois jours, on a point vu de N’Guessan Jérôme. Il n’est pas venu au Bureau politique. Qu’il ait la décence de se taire», a-t-il expliqué.
