Hamed Bakayoko au Corps Diplomatique : « D’accord pour la recomposition des CEI locales, mais …»

5387

Dernère publication

Recevant le mardi 28 juillet 2020 à la Primature à Abidjan-Plateau, le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire afin de leur donner la position du gouvernement ivoirien sur le dernier arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) sur la Commission électorale indépendante (CEI), le ministre d’État, ministre de la Défense Hamed Bakayoko, Premier ministre par intérim a fait savoir que le gouvernement est d’accord pour réorganiser les élections dans les commissions locales, à condition que cela respecte le calendrier électoral.

« Nous sommes d’accord pour dire qu’en application de l’ordonnance du 4 mars 2020, le Pdci peut venir aussi bien au niveau de la commission centrale qu’au niveau des commissions locales, afin que nous puissions refaire les élections au niveau des commissions locales pour qu’il y soit représenté. Ceci, afin que nous arrivions à un meilleur équilibre tel que souhaité par la CADHP. (…) Mais, tout cela a des contraintes de calendrier. Parce que la volonté du gouvernement, c’est d’organiser les élections le 31 octobre 2020. Elle sera tenue à date. Par rapport à cela, il faut que ces élections locales se fassent dans un certain délai. Passé ce délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI. C’était important pour nous de prendre à témoin, la communauté internationale », a fait savoir le ministre d’État, ministre de la Défense, Premier ministre par intérim, devant les Ambassadeurs étrangers, en ouverture de la rencontre qui s’est déroulée à huis clos.

Les Ambassadeurs étaient pour la plupart, des pays de l’Union européenne. Celui des États-Unis en Côte d’Ivoire, le coordonnateur national du système des nations Unis ainsi qu’un représentant du bureau de la CEDEAO, étaient également présents.

Hamed Bakayoko était, pour sa part, entouré des ministres Sidiki Diakité (ministre de la décentralisation et de l’administration du territoire), Sansan Kambilé, ministre de la Justice, Ally Coulibaly (Ministre des Affaires étrangères et du ministre de la communication et des médias Sidi Touré.

JH Koffo

Commentaire

PARTAGER