Dernère publication
Un corps sans vie, mis à poil avait été découvert il y’a quelques temps par la gendarmerie d’Agboville sur l’axe Erymakouguié 1-Agboville.
Alors que ce corps non encore identifié gît à la morgue de la ville, un jeune homme a été abattu à l’aide d’une kalachnikov selon un expert en balistique, le jeudi 31 août 2017.
Qui a tué Traoré Amadou ?
À la veille de la fête de Tabaski le jeudi 31 Août 2017 à 21 heures, Traoré Amadou ferronnier de profession se rendait à Osségnon, village de la sous-préfecture d’Agboville, pour dit-on, célébré la fête de l’Aid-el-kabir (Tabaski) avec ses parents. Or le jeune ferronnier prenait rendez-vous non avec la fête , mais plutôt avec une mort atroce. Selon les informations recueillies sur le lieu du crime, Traoré Amadou roulait à vive allure sur sa moto, après avoir traversé le village Offoumpo pour se rendre à Osségnon où réside ses parents depuis belle lurette, lorsqu’il s’est heurté à un barrage de tronc d’arbre dressé par des hommes en arme. Un proche de la victime explique : « Mon ami Traoré Amadou a été stoppé par des hommes en arme sur l’axe Offoumpo-Osségnon. Un barrage de tronc d’arbre avait été placé par eux, alors était 21 heures. Après une vive altercation sans doute, il a été conduit dans un champ de cacaoyer qui est à 3 mètres de la chaussée avant d’être abattu froidement ».
Un témoin du nom de Gnaly Séraphin dit ceci : « Nous avons entendu des coups de feu, notre ami Traoré Amadou nous a dépassés à moto à moins de 30 minutes. Les jeunes du village et moi avions pris notre courage à deux mains, et en dépit des coups de feu qui ont été entendus, nous nous somme rendu sur le lieu du drame. Nous avons trouvé Traoré couché dans le champ de cacaoyer. Il gisait dans une marre de sang, nous l’avons transporté au dispensaire de Offoumpo, il respirait encore, il disait sauvez-moi, sauvez-moi . Arrivés au dispensaire, il a rendu l’âme ».
Le jeune ferronnier a rendu l’âme à 2 heures du matin au dispensaire de Offoumpo. Il a été conduit à sa dernière demeure le vendredi 01 Septembre 2017, laissant derrière lui une veuve et deux progénitures. La gendarmerie s’est déporté sur le lieu du drame,et a ouvert une enquête.
Consty à Agboville
