Interview – DR. BKMique GABRE SIEKOUET : (Inventeur ) : “Tout sur l’Agrothérapie qui permet de soigner toute maladie”

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Dr. BKMique Gabré Siékouet

Dernère publication

Après plus de 15 ans de recherches scientifiques, Dr. BKMique Gabré Siékouet a réussi à donner des propriétés véritablement diétético-thérapeutiques à des aliments et boissons enrichis en diverse plantes médicinales africaines, sous contrôle scientifique, travers le concept Agrothérapie. Interview !


Dr. Gabré, pouvez-vous nous expliquer ce que c’est exactement l’Agrothérapie qui est une discipline nouvelle au plan médical ?

L’Agrothérapie, c’est manger et boire à des fins nutritives, vaccinales et curatives. Ces aliments et boissons que nous consommons, doivent servir à non seulement nourrir l’organisme, mais aussi à lui proposer des substances médicinales, et contribuer à le maintenir dans un état d’équilibre mental. Il faut dire que c’est la base de la vie depuis les temps multiséculaires. Et ce n’est rien d’autre que la réalité fondatrice de la vie comme constaté et conseillé par le père de la médecine moderne, Hippocrate qui a dit qu’il faut que : «ton aliment soit ton médicament et que ton médicament soit ton aliment ». Malheureusement, force est de constater qu’Hippocrate ne fait plus école.

Pouvons-nous affirmer que l’Agrothérapie est un pan de la science médicale ?

Quand bien même l’Agrothérapie répond à cet objectif, il est bon de préciser qu’elle n’utilise pas les mêmes instruments ; à savoir : les médicaments synthétisés en médecine classique ou les médicaments naturels de la phytothérapie. Les instruments de l’Agrothérapie sont les Agrobiotiques, qui ne sont autres que nos aliments et boissons de tous les jours, enrichis en minéraux, oligoéléments, substances biologiques et autres substances phytochimiques. L’Agrothérapie est une thérapie causative, naturelle et équitable, parce qu’elle est pratiquée par tous les êtres vivants sur la planète terre en général et l’homme en particulier. En fait, l’Agrothérapie c’est la vie ! L’Agrothérapie c’est la vie de tous les jours !

Quelle est l’approche thérapeutique de l’Agrothérapie?

Il faut dire que l’Agrothérapie regarde toute pathologie de façon globale. C’est-à-dire qu’à partir des symptômes, on s’interroge sur les causes. Par exemple quand on prend une maladie comme le diabète, on parlera de la glycémie qui monte. C’est-à-dire une accumulation anormale du glucose dans le sang. Quand bien même l’Agrothérapie regarde cet aspect, elle posera toujours la problématique du pourquoi et comment de l’accumulation anormale du sucre dans l’organisme. C’est en cela que l’on dit que l’Agrothérapie est une thérapie causative et non symptomatique. Parce qu’elle s’intéresse aux causes des maladies et non à leurs symptômes. Dans le diagnostic Agrothérapeutique, nous faisons toujours un lien de cause à effet. Il n’y a pas de symptômes, s’il n’y a pas de causes. Il n’y a pas de fumée sans feu. Alors, quand on éteint le feu, naturellement la fumée va se dissiper. Quand on s’attaque à la cause d’un dysfonctionnement organique avec l’Agrothérapie, les symptômes s’éteignent naturellement et le patient retrouve la santé.

Vous avez affirmé plus haut, que l’Agrothérapie est une « thérapie équitable ». Que doit-on entendre par là ?

Parce que l’Agrothérapie utilise des moyens simples, des moyens naturels, des moyens peu coûteux. Des moyens qui se trouvent dans l’environnement de chaque homme sur la terre. Quelle que soit la situation géographique de chaque être vivant en général et de l’homme en particulier, on se rend bien compte que là où il se trouve, il y’a toujours un environnement qui propose l’ensemble des substances nécessaires pour répondre aux besoins de nutrition, de médication (prophylaxie et cure) et d’équilibre mental. Raison pour laquelle on affirme que l’Agrothérapie est une thérapie équitable et complète qui répond aux besoins de tous sans tenir compte de l’ethnie, de l’appartenance religieuse, politique ou de la classe socio-économique. L’Agrothérapie se sert de son allié naturel et premier partenaire : la nature, pourvoyeuse philanthrope et universelle de l’homme face à tous ses besoins. D’où le devoir et l’intérêt de la protection de la biodiversité qui est la bio-pharmacie qui fabrique les meilleurs produits de santé, les plus efficaces sans effets secondaires pour la vie et la perpétuation de la nature et de tous les êtres vivants.

Avec ces soins médicaux, pourquoi l’Agrothérapie ?

Nous avons constaté que malgré les efforts de nos gouvernants à offrir à nos populations une couverture médicale satisfaisante avec des infrastructures modernes et du personnel qualifié, des maladies quasi inexistantes autrefois, prolifèrent dangereusement et deviennent de véritables problèmes de santé publique. Ce sont : les gastronomopathies, c’est-à-dire des maladies qui ont pour cause nos aliments et boissons de tous les jours. À cet effet, un groupe de chercheurs de la prestigieuse université Loma Linda de Californie (USA) ont démontré que la plupart des maladies, dites de la civilisation, ont pour cause nos aliments et nos boissons de tous les jours. Ils ont remarqué que ces maladies sévissent plus dans les zones dites civilisées que dans les zones dites non civilisées. Ils ont donc conclu que la meilleure solution pour combattre ces maladies est la consommation d’aliments et boissons naturels. Ces gastronomopathies ou maladies de la civilisation ne sont autres que : le diabète, l’hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol), les insuffisances organiques (cardiaque, rénale, hépatique, pulmonaire, pancréatique…), l’hémorroïde, la colopathie fonctionnelle, les dysfonctionnements sexuels masculin et féminin… cette liste n’est pas exhaustive.
Au vu de ce qui précède, en tant qu’Africain, je me suis posé la question de savoir ce qui était possible de faire pour l’Afrique, par l’Afrique et les moyens africains pour tant de frères et sœurs dans la détresse, et à moindre coût. Il m’est venu l’idée d’aider la médecine moderne en proposant une réponse authentiquement africaine à partir de notre culture.

Pouvons- nous avoir un aperçu de votre parcours dans le domaine ?

Mon parcours a commencé en 2000 où je suis tombé malade. Malgré tous les efforts de mon épouse que je remercie au passage, la médecine moderne n’a pas pu me sauver. Je me suis donc tourné vers la nature après toute une série de songes où ma défunte mère m’a conseillé de me soigner avec des plantes qu’elle m’a indiquées. L’utilisation de ces plantes m’a sauvé la vie. J’en étais tellement surpris agréablement et émerveillé que j’ai commencé à en donner à quelques personnes qui me sollicitaient. Cela ressemblait à une profession de soignant, un tradi-praticien. Cela m’a valu une incompréhension de mon entourage, soldée par une certaine marginalisation. Mais il fallait tenir ! Porté par une détermination inexpliquée, je me disais qu’il fallait que je continue sans savoir comment, puisque je n’avais aucun moyen et ma formation de base était loin de ce domaine. Il faut dire que je suis électromécanicien de profession sorti de l’INSET, aujourd’hui Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Quand je regarde ce qui s’est passé, ma motivation est venue de la déclaration biblique, selon laquelle : « nul n’est prophète chez soi ». Aujourd’hui, je suis heureux de constater que de la recherche champêtre, j’en suis arrivé à la consécration universitaire. En effet, sur la base des résultats de mes recherches, j’ai pu conclure des contrats de partenariat avec plusieurs universités du pays ; notamment : les universités Alassane Ouattara de Bouaké, Charles Louis De Montesquieu et Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Avez-vous une politique de prise en charge des patients?

(…) La prise en charge ne se résume pas à des soins proposés aux patients. Elle se résume à un processus qui engage le patient à assumer ses responsabilités de médecin à travers son organisme. Oui, chaque homme est son propre médecin. Il faut dire que, selon l’Agrothérapie, la fonction médicale est d’abord personnelle, endogène avant d’être une profession exogène.
L’Agrothérapie invite donc le patient à se prendre en charge à travers son style de vie qui commence par son alimentation. Néanmoins, pour lui faciliter la tâche, l’Agrothérapie propose les Agrobiotiques qui lui assurent la maintenance organo-physiologique par la bio-nutrition, la bio-médication (prophylaxie et cure) et le bio-équilibre mental. Les Agrobiotiques donnent la capacité à l’organisme de leurs consommateurs, de prévenir et lutter efficacement contre les gastronomopathies ou maladies de la civilisation citées plus haut.

C.K avec Aristides Nkenda Nkenda

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