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Le président du Réseau des Amis du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RA-RHDP) du département de Dabakala, Sanogo N’Goma, a accordé un entretien au correspondant régional du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, dans sa résidence. Au cours de cet échange, le président du RA-RHDP a livré son analyse de la situation sociopolitique actuelle de la Côte d’Ivoire.
Il a dressé le bilan des activités menées par son réseau dans le département . Il a également exprimé sa gratitude envers le Président de la République pour les nombreuses actions de développement réalisées à Dabakala. Sanogo N’Goma s’est voulu rassurant quant à l’éclatante présence du RHDP dans le département, portée par le dynamisme de son réseau.
Quelle est votre réaction face à l’absence de certains leaders politiques sur la liste électorale provisoire ?
Il faut rappeler que la Côte d’Ivoire est un État de droit, et les règles électorales doivent être respectées par tous, sans exception. L’absence de certains leaders sur la liste provisoire est liée à des décisions de justice ou à des procédures administratives clairement encadrées. Il ne s’agit donc pas d’exclusion arbitraire mais du respect des textes. Le RHDP ne commente pas les décisions judiciaires, mais invite chacun à se conformer aux lois en vigueur. Ce n’est qu’ainsi que nous construirons une démocratie solide et équitable.
Quel regard portez-vous sur l’opération “Trop c’est trop” initiée par le PPA-CI ?
Cette initiative est avant tout une manœuvre politique visant à détourner l’attention des véritables enjeux. Plutôt que de travailler à proposer un projet crédible aux Ivoiriens, certains préfèrent agiter la rue. Nous pensons que le débat politique doit se faire dans les urnes, pas dans la rue. Le peuple ivoirien aspire à la paix, à la stabilité et au développement, pas à un retour aux tensions inutiles. Nous appelons donc au calme et au respect des institutions républicaines.
Comment les structures du RHDP, notamment le Réseau des Amis du RHDP, se préparent-elles pour le congrès à venir ?
Nous sommes pleinement engagés dans les préparatifs du prochain congrès du RHDP. Le Réseau des Amis du RHDP de Dabakala mobilise ses membres pour participer activement à cet événement majeur qui marquera une nouvelle étape dans la vie du parti. Nous organisons des séances de sensibilisation et de formation pour expliquer les enjeux du congrès et assurer une participation massive des militants de la base. Ce sera l’occasion de réaffirmer notre soutien indéfectible au Président Alassane Ouattara et à la vision du RHDP.
Quelle stratégie mettez-vous en œuvre pour contrer la désinformation et les discours alarmistes autour du processus électoral ?
La meilleure réponse à la désinformation, c’est l’information juste et la présence constante sur le terrain. À Dabakala, nous avons des relais dans chaque village pour informer nos populations de manière claire et responsable. Nous tenons régulièrement des réunions, des causeries de proximité et des campagnes de communication sur les réseaux sociaux. L’objectif est d’expliquer les étapes du processus électoral et de rassurer la population sur la transparence et la régularité du scrutin à venir.
Quel appel lancez-vous aux militants du RHDP face à cette agitation politique observée dans certaines localités ?
Je veux dire à nos militants de rester calmes, déterminés et confiants. L’agitation est le signe d’une opposition en perte de repères. Nous, au RHDP, devons rester concentrés sur notre mission : expliquer notre projet, rassurer les populations, et préparer une victoire éclatante en 2025. Nous devons éviter toute provocation et répondre par le travail, l’unité et la discipline. Le RHDP est un parti de paix, de développement et de responsabilité.
Parlons du réseau des amis du RHDP du département de Dabakala. Pouvez-vous nous faire un bilan des principales activités menées par le réseau des amis du RHDP dans le département de Dabakala ces derniers mois ?
Depuis la tenue de notre assemblée générale, nous avons engagé une dynamique nouvelle visant à structurer solidement notre présence dans le département de Dabakala. Cette rencontre a permis de faire connaître le Réseau des Amis du RHDP (RA-RHDP) et d’officialiser son existence auprès des militants et sympathisants.
Nous avons ensuite axé notre action sur le terrain à travers l’installation de coordinations locales. À ce jour, huit coordinations ont été formellement mises en place. C’est une approche de proximité, car nous croyons qu’il faut être au plus près des militants pour mieux comprendre leurs attentes et y répondre efficacement. Cette démarche permet de renforcer la cohésion, la mobilisation et surtout la visibilité du parti au niveau local.
Comment le réseau des amis du RHDP est-il structuré localement à Dabakala et quelles sont vos priorités actuelles ?
La structure locale du RA-RHDP repose sur une organisation hiérarchique bien définie. Au sommet, nous avons un bureau exécutif départemental que j’ai l’honneur de diriger. Ensuite, ce bureau est décliné en plusieurs coordinations implantées dans les sous-préfectures, cantons et villages.
Prenons l’exemple du canton de Kafoudougou qui regroupe à lui seul 25 villages. Une coordination y a été installée pour assurer un relais actif du bureau central. Ce modèle est dupliqué dans les autres zones du département. L’objectif est de créer un maillage territorial complet et inclusif, sans barrières, où chaque groupe de militants motivés peut être structuré en coordination.
Nos priorités actuelles sont la consolidation de ces bases, la formation des militants, la sensibilisation politique et l’écoute active des préoccupations locales.
Quels sont les retours des populations par rapport aux actions du réseau des amis du RHDP dans le département ?
Les retours que nous recevons sont très encourageants. À chaque activité d’investiture ou de sensibilisation, nous observons une forte mobilisation, un véritable enthousiasme et un intérêt croissant pour notre message.
Les populations apprécient particulièrement notre proximité et notre volonté de leur parler directement, sans intermédiaires. Cela permet de rétablir un lien de confiance et de mieux faire passer les idéaux et les actions du RHDP. Nous avons donc la conviction que notre démarche est non seulement bien perçue mais surtout attendue.
Comment mobilisez-vous les jeunes et les femmes dans vos actions politiques et citoyennes ?
La jeunesse et les femmes sont les piliers de toute action politique durable. En Côte d’Ivoire, la jeunesse représente près de 75 % de la population. Il est donc impensable de mener une action politique sérieuse sans leur pleine implication.
C’est pourquoi dans notre structure, un accent particulier est mis sur la jeunesse et les femmes à travers des sous-commissions spécifiques. Nous travaillons à leur autonomisation, à leur formation politique, et surtout à leur mise en réseau pour qu’elles soient des actrices à part entière du développement local.
La jeunesse bénéficie aujourd’hui de nombreuses opportunités grâce à la politique du président Alassane Ouattara. Il est important de le rappeler aux jeunes, souvent mal informés des avancées obtenues ces dernières années.
Comment saluez-vous les actions du Président de la République dans le Hambol, et plus précisément à Dabakala ?
Les actions du Président Alassane Ouattara dans le département de Dabakala sont tout simplement remarquables. Depuis 2011, nous avons assisté à une véritable transformation du paysage local : électrification de villages, désenclavement routier, construction d’infrastructures éducatives et sanitaires.
Aujourd’hui, les routes sont réhabilitées, les villages sont connectés à l’électricité, et les machines travaillent activement au développement de la localité. Cela montre la volonté du Président de ne laisser aucun territoire à la marge.
Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités du parti au niveau local ?
Nous ne rencontrons pas de difficultés majeures sur le terrain. Toutefois, nous appelons constamment à l’appui de nos cadres pour soutenir nos actions. À ce titre, nous saluons l’engagement du ministre Kalil Konaté, qui nous accompagne depuis qu’il a saisi la portée de notre mouvement. Son appui moral et logistique nous est précieux.
Comment le réseau des amis du RHDP se prépare-t-il pour les élections à venir ?
Nous abordons 2025 avec une grande sérénité et une détermination ferme de remporter l’élection dès le premier tour. Les opposants semblent plus enclins à critiquer les institutions comme la CEI qu’à se préparer sérieusement au scrutin. Cela traduit un manque de stratégie de leur part.
Le RHDP reste le seul parti véritablement structuré à l’échelle nationale, et le président Ouattara demeure une figure respectée et redoutée politiquement. À Dabakala, nous sommes prêts et mobilisés.
Au niveau du réseau, nous avons mis en place une structure opérationnelle efficace basée sur un maillage territorial précis. Ce système permet de toucher chaque électeur dans son environnement immédiat.
Nous nous inspirons du modèle électoral performant mis en place historiquement par le RDR, aujourd’hui perfectionné au sein du RHDP. Nous croyons que c’est avec des structures de proximité bien formées que nous gagnerons haut la main en 2025.
Quel est selon vous le niveau d’implantation du RHDP à Dabakala comparé aux autres partis politiques ?
Nous pouvons dire avec assurance que le RHDP est implanté à plus de 90 % dans le département de Dabakala. Les autres partis se partagent les 10 % restants. Cela témoigne de la confiance et de l’adhésion massive des populations à notre vision.
Quel message adressez-vous au Président de la République et aux militants du RHDP de Dabakala en cette période électorale ?
Aux militants, je dis de rester mobilisés, concentrés et disciplinés. L’objectif est de renforcer nos acquis et de continuer à soutenir l’action de notre mentor, le Président Alassane Ouattara.
Au Président, nous exprimons notre gratitude profonde pour les nombreuses actions menées en faveur de notre département. Grâce à lui, Dabakala change de visage. Il a su instaurer la paix, la stabilité et une gouvernance moderne qui font aujourd’hui la fierté de notre pays.
Interview réalisée par Nambacéré