Interview-Zohoré Lassane, 1er Vice-président du GEPCI : Le bilan est positif (..) Pourquoi Amédée Assi est parti

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Du 24 au 26 novembre prochain, le 4è congrès ordinaire du Gepci est annoncé à Grand-Bassam. Le 1er vice-président Zohoré Lassane dévoile les enjeux.

Monsieur le vice-président que doit-on retenir du bilan du bureau sortant?

Sans tomber dans l’auto-satisfaction béate , nous pouvons affirmer que le bilan, même s’il y’a à redire sur certains aspects, est largement positif. En effet, le Gepci a été de tous les combats allant dans le sens de la valorisation de la presse. Comme vous le savez, c’est Monsieur Assi Amédée qui avait été élu à la tête du groupement pour un second mandat. Mais l’année dernière, il a écourté son mandat et passé le flambeau à son jeune frère Patrice Yao qui était l’un des Vice-présidents. Néanmoins cela n’a pas influencé la dynamique de notre groupement qui a pris de nombreuses initiatives. Le Gepci s’est battu pour maintenir la subvention à l’impression et a apporté sa contribution aux différentes réflexions menées pour sortir la presse ivoirienne de la précarité. La plupart des sessions de formations à l’endroit de journalistes – dont L’école du Gepci – sont à mettre à l’actif du groupement. Je veux également citer d’autres initiatives comme le lobbying que nous menons auprès des autorités de régulation lorsque l’un de nos membres est frappé par une sanction. Bref, nous avons été très actifs pendant ces trois dernières années.

L’on a constaté que le Président Assi Amédée n’a pu aller au terme de son second mandat. Que s’est-il passé ?

En effet, beaucoup de commentaires ont été faits à ce sujet. Mais dans les faits, le Président Assi Amédée étant très occupé par de nouvelles responsabilités, a décidé de son propre chef, sans aucune contrainte – j’insiste là-dessus – de passer le témoin à un autre au sein du bureau exécutif. Cela s’est fait sans heurt car au Gepci, nous sommes une famille qui œuvrons tous pour le bien commun du secteur de la presse. Nos rencontres sont toujours empreintes de cordialité et de convivialité.

“Quel écosystème pour la viabilité des entreprises de presse ?” Pourquoi le choix de ce thème pour ce congrès ?

La raison est simple. S’il est vrai que le secteur de la presse est actuellement sous perfusion grâce au soutien de l’État à travers le FSDP, nous refusons toutefois d’être des éternels assistés. C’est pour cette raison principale que nous avons choisi ce thème, afin de réfléchir en profondeur sur tous les facteurs pouvant favoriser l’émergence d’une presse viable et pérenne.

Où en sommes-nous avec l’application de la convention collective des journalistes ?

À ce jour, nous pensons que le Gepci a largement joué sa partition en sensibilisant ses membres. Même si l’ensemble des entreprises n’est pas encore rentré dans les rangs, il faut reconnaître le travail abattu car au moins 80% respectent la convention. Ici, il faut jeter un regard rétrospectif pour voir d’où l’on vient. C’est un combat de longue haleine, mais nous finirons par y arriver.

Avec la baisse constante des chiffres de vente des journaux, le Gepci détient-il des solutions pour sortir la presse de la précarité ?

Je ne voudrais pas anticiper sur ce qui sera dit lors du congrès, car ce sont tous ces aspects que nous aborderons. Le Gepci a suffisamment réfléchi sur le sujet et fait des propositions dans ce sens.

À ce jour, combien de candidatures a-t-on enregistré ?

À ce jour, le Conseil d’administration a enregistré 2 candidatures. Un communiqué a même été produit à cet effet.

Réalisé par M.Ouattara

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