Journées nationales du cacao et du chocolat : Plus de 7000 participants à l’assaut du cacao ivoirien

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La 3ème édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (Jncc) a fermé ses portes le lundi 03 octobre 2016. Ces journées ouvertes le 01 octobre autour du « thème Agir ensemble pour relever les défis nouveaux de la filière cacao » ont enregistré une participation au-delà des attentes des organisateurs.

Selon le bilan effectué par Djibril Fadiga, Directeur général adjoint du Conseil Café Cacao (Ccc), c’est plus de 6500 participants par jour qui effectuaient le déplacement pour apprécier et réfléchir à l’avenir du cacao à travers des panels, des conférences. Les différents acteurs de la chaîne de production à la commercialisation ont communément admis le principe de sécuriser les transactions de commercialisation du négoce café-cacao. Pour le collaborateur de Touré Massandjé, cette édition a eu la particularité d’enregistrer la participation du syndicat mondial du cacao par la présence effective de son président Patrick Poirrier. Djibril Fadiga a traduit la satisfaction du conseil pour avoir réussi le pari de faire déplacer en terre ivoirienne des producteurs d’environ une dizaine de pays à travers le monde. Ces derniers ont partagé avec les producteurs ivoiriens leur expérience pour le rayonnement de l’or brun à travers le monde. Quant au directeur de cabinet du ministre l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Siaka Minayaha a souhaité la prise en compte des principaux acteurs du monde agricole dans les débats en vue de la recherche de solutions durables contre le changement climatique. Pour le directeur de cabinet, l’avis des producteurs pourraient être d’un grand apport dans ce débat parce que détenteurs de connaissances empiriques.
« L’erreur commisse par nous les intellectuels, c’est qu’on considère les producteurs comme des acteurs passifs, alors qu’en réalité, ce sont eux qui devraient êtres plus actifs que tout le monde parce qu’ils sont le premier parent de la terre. Les solutions qui vont être proposés à l’adaptation de notre agriculture et à l’atténuation des effets des changements climatiques doivent provenir de nos producteurs. Ils vivent au quotidien le climat et de manière ancestrale, il y a des connaissances qui ont été transmises aux générations et qui ne se retrouvent dans aucun livre, mais qui se vivent en réalité » pense-t-il. Dans cette veine, avant d’ajouter : « Je pense qu’à partir de cet instant, tout ce qui va se concevoir sur le plan intellectuel doit prétendre à la réalité, et sera plus facile à appliquer parce que les propositions proviennent aussi des producteurs. C’est un défi qui est ascendant et non descendant parce qu’il faut partir de la base qui vit les réalités ».
Ernest Famin

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