Dernère publication
Le secrétaire général du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leur Droit (Midd), Mesmin Comoé, a expliqué que son mouvement n’a pas levé le mot d’ordre de boycott.
Il l’a fait savoir sur la radio Onuci le mardi 25 octobre 2016 : « Au niveau de nos différentes organisations syndicales préscolaires et primaires qui boycottions la journée du mercredi, nous avions souhaité aller à l’apaisement. Nous avons cherché à rencontrer Mme la ministre de l’Education Nationale, afin de suspendre le mot d’ordre de boycott mais qu’en revanche, le ministère fasse un pas dans le sens de la levée de toutes les mesures répressives prises à notre encontre, notamment la démission de tous les directeurs d’écoles de façon illégale de même que la mutation de tous les responsables syndicaux. Je voudrais rappeler au passage que les 23 membres du bureau national du Midd sont tous mutés à l’intérieur du pays, dans des zones très reculées. Dans un tel cas, nous ne pouvons pas parler d’apaisement. Le mot d’ordre ne sera levé définitivement que, lorsque l’ensemble de nos préoccupations trouveront une réponse favorable. Aujourd’hui ce n’est plus seulement une question de cours du mercredi, il s’agit du règlement de l’ensemble des préoccupations, qui sont les nôtres, à savoir la question des instituteurs adjoints, la question des arriérés, des libertés syndicales de façon fondamentale et la question de la retraite. C’est l’ensemble de ces questions qu’il faudra régler avant que le Midd ne revienne à une quelconque révision de sa position »
O.R
