Le Prof Séraphin Kati-Coulibaly révèle : “La Côte d’Ivoire est un pays vulnérable dû au phénomène de changement climatique ”

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Photo de famille :Le Prof Séraphin Kati-Coulibaly révèle : « La Côte d'Ivoire est un pays vulnérable dû au phénomène de changement climatique »

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Le professeur Séraphin Kati-Coulibaly , de l’UFR Biosciences à l’université Félix Houphouët-Boigny a relevé que la Côte d’Ivoire est un pays vulnérable dû au phénomène de changement climatique. Il a fait cette annonce à l’occasion de l’atelier de restitution de l’Expertise Scientifique Collective sur les substances d’origine végétale en Côte d’Ivoire, potentiel et développement durable qui s’est déroulé à l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa le lundi 07 février 2022.

Lors d’un atelier de restitution de l’Expertise Scientifique Collective sur les substances d’origine végétale en Côte d’Ivoire, potentiel et développement durable qui s’est déroulé à l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, professeur Séraphin Kati-Coulibaly , de l’UFR Biosciences à l’université Félix Houphouët-Boigny a relevé que la Côte d’Ivoire est un pays vulnérable dû au phénomène de changement climatique
Selon lui, le changement climatique a entraîné la hausse des températures, la montée des eaux de l’océan, la remise en cause de la culture du cacao, la dégradation de la zone côtière. Il a ajouté également que la population ivoirienne est à 70 % dépendante de l’usage des plantes (usage des plantes médicinales). Soulignant que les plantes sont également utilisées dans les domaines comme la cosmétique, l’alimentation, l’art et les us et coutumes. Poursuivant, il a fait savoir que l’étude a révélé l’insuffisance des données sur les ressources naturelles, l’absence de garantie de la protection de la propriété intellectuelle, ainsi que l’insuffisance des structures de contrôle et de mise en application de réglementation. Comme solution , l’étude propose entre autres, la valorisation économique locale de la ressource naturelle, le développement du cadre légal d’exploitation des substances naturelles, l’existence d’un observatoire de l’État de la valorisation économique et culturelle de la biodiversité. Il recommande également la création d’une plateforme d’échanges et de travail sur les plantes médicales, la construction d’un institut national de recherche en médecine complémentaire et en pharmacopée traditionnelle.

Permettre aux décideurs politiques d’avoir des évidences scientifiques pour mieux comprendre et prendre des décisions.

Pour sa part, le représentant du directeur général de la recherche et de l’innovation au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Alain Kéita, sous-directeur de l’innovation et de la propriété intellectuelle, a indiqué que l’expertise scientifique collective sur les potentiels d’utilisation des substances d’origine végétale en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le dialogue science et société et permet aux décideurs politiques d’avoir des évidences scientifiques pour mieux comprendre et prendre des décisions.
Cette étude est une initiative de l’Institut de recherche pour le développement ( IRD) en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et soutenue par le Fonds national pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti).

Beker Yao

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