Législatives 2016 : Guikahué demande aux départementaux d’ignorer les indépendants

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Après les candidats indépendants, le mardi 20 novembre 2016, c’était au tour des secrétaires départementaux, des jeunes et des femmes du PDCI-RDA d’être reçus par le secrétaire exécutif du parti, Maurice Kacou Guikahué, le mercredi 30 novembre 2016 à la maison du parti à Abidjan-Cocody.

Pour Guikahué, Il n’y a pas plus grand sacrifice que de dire à ses cadres de ne pas aller à une élection présidentielle. Et ce ne sont pas les législatives qui vont changer cela : « Nous allons jusqu’au bout. Si un délégué est candidat et qu’il veut maintenir sa candidature, le minimum est qu’il nous remette sa fonction de délégué. Ce n’est pas une sanction. Ils doivent assumer, parce qu’ils ne respectent pas les institutions du parti ». Les menaces, Guikahué en a fait usage lors de cette rencontre. Sur 82 indépendant recensés en leur sein, il y a 56 qui postulent dans les zones où le Rdr a présenté des candidats Rhdp et 26 qui défient ceux du PDCI. Le candidat aux législatives de 2016 dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture a fait savoir que tout délégué qui part en indépendant n’a pas le droit d’utiliser les armoiries du parti. Et qu’il ne faut pas s’amuser avec la justice : « Il doit être indépendant totalement. On ne peut travailler avec le Président et lorsqu’il prend une décision on l’ignore. C’est comme s’il n’y a pas d’autorité. Le président Bédié m’a chargé de vous dire qu’il ne veut pas voir un jeune soutenir un candidat indépendant ». Pour lui, la politique n’est pas un jeu. Et lorsque quelqu’un a une conviction, il doit l’assumer pleinement. « Vous-même vous avez vu quand les listes sont sorties le vendredi dernier. (…) Le Président a estimé qu’on ne peut pas être ministre, PCA, DGA et aller aux législatives contre le parti au pouvoir qui te paie. Donc Il t’enlève la signature. La politique ce n’est pas de l’amusement. Quand on a une conviction on l’assume ». Il a toutefois demandé aux secrétaires départementaux de faire attention. « Il y a 20 postes où le FPI est majoritaire, nous devons donc faire attention. Si nous rapportons ces sièges, ce sera une victoire. Faisons aussi attention à nos bastions. Nous avons déjà été surpris à Bouaké et Yamoussoukro où le Papa est né », a-t-il notifié.

HG

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