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Le ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, était devant les membres de la Commission des Affaires Économiques et Financières (CAEF) du Sénat dans la nuit du vendredi 6 décembre 2024. Il y a défendu les crédits sollicités par son département ministériel pour l’exercice 2025.
Grâce à des arguments convaincants lors des débats, il a obtenu l’adhésion des parlementaires, qui ont adopté à l’unanimité des membres présents le budget-programme de son ministère.
Expliquant aux sénateurs à quoi servira cette dotation budgétaire, l’émissaire du gouvernement a indiqué que ce projet de budget, qui se chiffre à 60 780 440 826 FCFA, est réparti par nature de dépenses à l’intérieur de quatre programmes : Administration générale (1,856 milliard, soit 3,05 %), économie numérique et poste (19,856 milliards, soit 31,32 %), taxe pour le développement des nouvelles technologies en zone rurale (Ansut) (35,300 milliards, soit 58,08 %), et pour le programme 4, soutien à l’activité du secteur des communications électroniques (4,590 milliards, soit 7,55 %). Il a ensuite mentionné les activités majeures à réaliser par son ministère au cours de l’exercice 2025, notamment la promotion des investissements au sein de la zone franche pour attirer 100 entreprises TIC et biotechnologiques, la formation de 265 spécialistes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (Esatic), l’organisation du forum IvoireTech, la mise en œuvre du programme d’extension et de résilience du réseau intranet de l’administration, ainsi que le développement de compétences numériques à destination des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables. Il a conclu en affirmant que ce budget permettra d’accélérer la transformation numérique et la digitalisation de la Côte d’Ivoire. “Cette transformation, si elle est réussie, permettra un plus large accès aux services numériques partout et surtout l’accroissement des recettes de l’État”, a-t-il déclaré.
Harry Diallo à Yamoussoukro
