Mangoua:aucune trace sur le mur de 03 mètres avec des pointes de sécurité (Procureur Bouaké)

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Au cours d’une conférence de presse le 30 septembre 2019 à son office, Procureur de la République, près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman, avait donné quelques éléments de son enquête dans le cadre du fait de détention illégale de munitions de guerre sans autorisation judiciaire reproché à Mangoua Jacques, vice président du Pdci et Président du conseil régional de Gbêkê, condamné jeudi 3 octobre 2019, à mois d’emprisonnement ferme.

991 munitions de type 7,62 mm; 49 munitions de fusils de type calibre 12, et 40 nouvelles machettes avaient été découvertes la résidence du mis en cause le samedi 21 septembre 2019, par le gardien du mis en cause.

« Ainsi, faute d’avoir rapporté la preuve de ce qu’il n’est pas le propriétaire des munitions découvertes à son domicile à N’guessankro dans le département de Bodokro, Monsieur Mangoua Jacques sera traduit devant le tribunal correctionnel suivant la procédure de flagrant délit.

(…) Nous sommes au stade de l’enquête préliminaire. À ce jour, la brigade de recherches de la gendarmerie nationale a mené 2 auditions de 2 personnes : Mangoua Jacques et monsieur Kouakou Yao Laurent, le concierge pour nécessité d’enquête.

Ces objets ont été découverts par le concierge dans la niche dans l’arrière cour à côté du moteur qui alimente le forage. Au cours d’une perquisition, aucun objet intéressant notre enquête n’a été trouvé.

Il convient de préciser aussi, qu’aucune trace n’a été observée sur le mur qui a une hauteur de 03 mètres avec des pointes de sécurité », a
informé le procureur Braman Koné.

L’homme de loi a rappelé avoir procédé au cours de l’enquête relative à la crise de Béoumi intervenue quelques mois plutôt , à des perquisitions aux fins de retrouver des armes et munitions sans succès.

« La découverte d’un tel arsenal donne lieu à des interrogations », a-t-il souligné . Il a ajouté qu’il n’a jamais été appelé par le Président Mangoua Jacques pour signifier une telle découverte chez lui : « C’est plutôt son chargé de communication qui a fait une déclaration sur une radio de la place ».

Pour Braman Koné, il appartient au présumé coupable Mangoua Jacques placé sous mandat de dépôt d’apporter la preuve que les armes ne lui appartiennent pas. Estimant que le parquet a fait ce qu’il a à faire, Braman Koné a souligné que l’on ne peut pas parler d’atteinte à la sûreté de l’État, au stade actuel : « Il s’agit d’une infraction matérielle ».

Selon l’autorité judiciaire, Mangoua Jacques risquait une peine allant de 5 à 10 ans de prison.


Boubacar Siddick à Bouaké

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