Dernère publication
« J’ai connu le premier ministre Amadou Gon Coulibaly quand il était aux Grands travaux. Après, je l’ai connu quand il est venu en 2007 dans le gouvernement de transition avec Laurent Gbagbo, il a été ministre de l’agriculture.
Puis, je l’ai connu quand il a été nommé secrétaire général de la présidence après la crise. Nous nous respections mutuellement mais les contacts n’étaient pas aussi proches. Aujourd’hui, face à son décès, je ne peux que m’incliner devant la volonté de Dieu et demander au Seigneur qu’il repose en paix. En même temps, à ses collaborateurs qui sont mes jeunes frères de Dimbokro, les ministres Adama Coulibaly et Ly Ramata, même Koffi Lataille, je demande d’être forts et courageux eux-aussi. Parce qu’ainsi va la vie. De mon point de vue, le décès d’Amadou Gon Coulibaly nous interpelle à regarder plus près que nous ne sommes rien, rien et rien sur la terre. Et, le décès d’Amadou Gon nous ramène, chacun de nous, tous les vivants sur terre, à la vanité des vanités, tout est vanité. Que le décès d’Amadou Gon ramène la paix, rapproche les uns et les autres. (…) Maintenant que Amadou n’est plus de ce monde, nous devons prier. Parce que nous sommes des morts en sursis. Je voudrais présenter mes sincères condoléances à sa maman que je connais très bien et à son épouse. Je suis triste. »
