Meeting de l’opposition du refus à Ficgayo : le film des tentatives d’empêchement

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Aboudrahamane Sangaré et les leaders du Front du Refus ainsi que ceux de la Coalition du NON avaient demandé et obtenu pour cette fois, la mythique place de Ficgayo, le samedi 5 novembre 2016 pour y faire leur meeting.

Dès 7 heures des militants avaient déjà commencé à occuper le lieu. Dans l’attente de leurs leaders, les manifestants dansaient et chantaient les chansons choisies pour la cause. Jusqu’à midi, tout se déroulait paisiblement , lorsque des individus, venus du côté de la mairie et de la Pharmacie Keneya de la commune, armés de gourdins, pierres et de plusieurs autres armes blanches et objets contondants se sont invités dans la fête de la manière la plus indésirable. Ces assaillants se sont mis à agresser tous ceux qui étaient aux alentours et à la place réservée pour le meeting, faisant des blessés graves dont une jeune fille. Surpris par cette violence inattendue, les jeunes qui avaient replié pour chercher refuge, ont vite décidé de donner une réponse à ces agresseurs. Ils se sont mis dans une colère « noire » et leur ont livré une bataille rude. Les provocateurs qui, surement ne s’y attendaient pas, ont vite été débordés . Ce fut alors le sauve-qui -peut. Certains ont pu être rattrapés, et remis à la police, quand d’autres ont échappé à la réaction des jeunes du Front du refus. Le nombre d’agresseurs arrêtés , n’a pas été communiqué. Dans le camp de la jeunesse du Front du refus, l’on a pu noté 4 blessés dont une jeune fille qui a été atteinte à la cheville. Des blessés qu’une ambulance des sapeurs-pompiers est venue chercher pour les amener dans un centre de santé.

Furieux, les jeunes demandent aux policiers de quitter les lieux

La scène s’est déroulée sous les yeux des forces de l’ordre commises pour la sécurité. Ils n’ont pu réagir à temps. Leurs inaction a été jugée injuste par les jeunes du Front qui leur ont demandé de s’en aller pour qu’eux-mêmes assurent leur sécurité de peur qu’ils ne soient à nouveau attaqués. Tout a fini par se régler avec l’intervention des organisateurs, et les forces de l’ordre ont pu à nouveau se déployer et faire énergiquement leur boulot.

Nouvelle tentative d’empêchement

La première tentative s’étant soldée par un échec, les agresseurs n’ont pas voulu s’arrêter à un simple revers. Ils ont remis le couvert . Mais cette fois-ci, ces provocateurs ont préféré partir de Siporex pour la place de Ficgayo. Encore un échec, car la police avait déjà placé sur cette voie, un important dispositif. A coup de gaz lacrymogènes, ils ont mis en déroute ces assaillants qui tenaient coûte que coûte à voir la manifestation prendre fin plutôt que prévu. La réaction de la police conduite a été saluée par Koné Boubacar .

Gilbert Koné Kafana accusé

Le maire de la commune de Yopougon, Gilbert Koné Kafana a été le plus indexé. Les accusations se sont portées sur sa personne par les sympathisants du Front du refus. « C’est Kafana qui les a fait venir ici. A cause de 1000 FCFA qu’il a donné à chacun, ils risquent leur vie », disaient-ils sans toutefois avancer les preuves de leurs allégations. Finalement le meeting a pu avoir lieu avec tous les leaders, KKB, Abou Drahamane, Danièle Boni-Claverie, Henriette Lagou, Mamadou Koulibaly… qui ont pu communier avec leurs affidés.

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