Mutilations génitales et le mariage des enfants :Les solutions que Mariatou Koné propose

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Pour la ministre Koné Mariatou, ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, l’éducation doit être au nombre des moyens de lutte contre les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants. Elle a fait cette proposition lors de la rencontre des ministres de tutelle et des Finances du projet régional “Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel“ (Swedd), tenue à Dakar au Sénégal, le lundi 17 juin 2019.

«Si l’on veut venir à bout de ces pratiques [néfastes] et lutter efficacement contre la pauvreté, il est nécessaire de miser sur l’éducation, de créer des opportunités pour les filles et de s’assurer qu’elles vont à l’école», a déclaré le ministre Mariatou Koné, qui préside le Comité de pilotage du projet. Rencontre tenue en marge du 1erSommet africain sur les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants organisé par les gouvernements du Sénégal et de la Gambie, en collaboration avec l’Ong Safe Hands For Girls.

Swedd est un partenariat entre 7 pays dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Tchad, plus les institutions telles que la Banque mondiale, le Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation Ouest Africaine de la Santé. Le thème de la rencontre était : «Investir dans l’autonomisation des femmes et le capital humain en tant que stratégie de développement pour la croissance».

Selon ses organisateurs, la rencontre a permis de mettre en exergue les défis importants auxquels sont confrontés les pays du Swedd, mais aussi les bonnes pratiques et interventions mises en œuvre dans le cadre du projet pour renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes. Ce, «en vue d’accélérer la transition démographique dans la région et, de réaffirmer l’engagement des Etats à atteindre le dividende démographique et d’accélérer, à terme, la croissance en Afrique, stipule le communiqué final de la rencontre . Il en ressort que 13,5 millions de filles et jeunes femmes de 10 à 19 ans sont exposées au risque de mariage précoce. Soit 75% de l’ensemble des filles dans les sept pays du Swedd et trois autres pays potentiellement admissibles.

J-H K avec Sercom

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