Pêche moderne à Jacqueville : 40 jeunes de Nigui-Assoko formés

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40 jeunes de la localité de Nigui-Assoko dans la sous-préfecture d’Attoutou dépendant du département de Jacqueville ont reçu leur attestation de formation.

Kouassi Yao Louis, directeur général du cabinet ayant assuré la formation, dans son discours, lors de la cérémonie le vendredi 07 octobre 2016 sur à la place publique du village, a indiqué qu’elle a porté sur 4 grands modules. Techniques modernes de pêche, technique d’aquaculture lagunaire, gestion coopérative et des biens communautaires et la comptabilité simplifiée. Après la formation qui a duré 4 mois, il a été mis à la disposition des diplômés près de 3000 alevins pour leur permettre d’amorcer la phase pratique : « pour matérialiser la formation, nous avons construit un enclos d’une capacité de 7000 machoirons. Mais pour la phase d’apprentissage, nous injecterons 2750 alevins de machoirons dont nous assurerons l’alimentation pendant 6 mois, pour vous permettre de vous l’approprier et faire fructifier pour atteindre les 7000 machoirons à terme ». Tout en félicitant les récipiendaires, il a les exhortés à redoubler d’ardeur en vue de la professionnalisation de la pêche dans la région : « je vous encourage à ne manquer aucune occasion de mettre en évidence les connaissances que vous avez acquises de votre participation à cette formation, que ce soit la mise en valeur de vos compétences en pêche ou de votre compréhension approfondie des cours diffusés et de leur appropriation par vous. Par conséquent, je vous exhorte à travailler et à continuer d’apprendre. Les connaissances que vous avez acquises, doivent servir de développement pour perfectionner votre technique de pêche et assurer votre développement personnel, et par ricochet votre futur succès dans votre métier de pêcheur ». Madame Godé Afiba Ahoua, chef de projet au fonds de développement et de la formation professionnelle (Fdfp) a signifié que ce projet leur a été présenté par l’association des jeunes de Nigui-Assoko. Ceux-ci étaient animés, selon elle, par le souci de passer du stade de la pêche artisanale pour la pêche moderne. Elle a souhaité que ce projet aide au rayonnement de toute la région. Elle a invité les bénéficiaires à changer leurs pratiques habituelles d’aquaculture. Akadje Sako Paul, président des jeunes pêcheurs dudit village, au nom des bénéficiaires s’est réjoui de cette formation qui va les aider à professionnaliser leurs activités. « Notre option a été aussi motivée par le fait que le besoin en poisson de la population ivoirienne n’est pas entièrement satisfait et l’environnement aquatique est pollué par des pratiques de pêches illégales, ce qui met en danger l’écosystème marin de nos eaux » a-t-il indiqué.

Ernest Faminenvoyé spécial

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