Professeur Judith Didi-Kouko épse Coulibaly à propos du cancer du sein : “C’est une infection qui se guérit quand c’est découvert tôt… »

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« C’est une infection qui se guérit quand c’est découvert tôt et lorsque c’est correctement traité », a déclaré Professeur Judith Didi-Kouko épse Coulibaly, directrice du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), lors de la journée de lutte contre le cancer du sein à l’attention des femmes enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire, le samedi 23 octobre 2021, au siège de sa structure.

Quatre (4) présentations ont été faites durant cette rencontre. La première, sur le thème ‘’ Place de la femme enseignant-chercheur de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire et en Afrique’’ a été faite par la directrice du CNRAO. Elle a incité les chercheurs à s’inscrire dans la lutte contre le cancer du sein. « Le but de cette journée, c’est l’implication des femmes enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le cancer du sein. On veut rappeler aux femmes enseignants-chercheurs qu’elles ont leurs places dans la lutte contre le cancer du sein. C’est une infection qui se guérit quand c’est découvert tôt et lorsque c’est correctement traité. C’est une infection pour laquelle la recherche a permis de faire de grandes avancées. C’est la raison pour laquelle nous les avons conviées pour leur passer trois messages : vous êtes femmes, donc il faut savoir ce qu’il faut pour bien vous porter et faire votre dépistage. Vous êtes pour la plupart enseignantes, nous comptons sur vous pour passer ce message d’espoir et surtout pour sensibiliser les étudiantes, puisque dans le dépistage du cancer du sein, il y a deux choses à partir de 20 ans, se palper soit même le sein et aller voir le médecin. En termes de relais de l’information aux étudiants, à leurs administrations, à leurs entourages et puis relayer cette information d’espoir. La troisième chose, c’est que vous êtes chercheurs et vos activités de recherches peuvent contribuer dans cette lutte contre le cancer, pour permettre à plus de personnes de guérir, d’avoir la force de combattre cette maladie. Chacune dans son domaine a quelque chose à faire. Ce n’est pas parce que vous êtes mathématicienne que vous allez penser que vous n’êtes pas concernée. Il y a des logiciels, des formules que vous pouvez mettre en place pour aider », a exposé la directrice du CNRAO .

Les autres présentations ont successivement abordé les thèmes ‘’Approche de la psychologie clinique dans la prise en charge des femmes touchées par le cancer du sein’’, faite par le professeur Aka Dago-Akribi Hortense, psychologue clinicienne au CNRAO. La troisième communication portant sur la ‘’Place de la femme enseignant-chercheur de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire et en Afrique, rôle du laboratoire de recherche : Exemple du CNRAO’, a été confiée au Prof. Boni Catherine, responsable du Laboratoire de biologie du CNRAO. La dernière présentation était un spot de la téléconsultation du CNRAO, suivi de témoignages de patients.

Cette rencontre était placée sous le parrainage et la présence effective du Pfrof. Nandjui Manse Béatrice, doyen de l’Unité de formation et de recherches (Ufr) Sciences médicales d’Abidjan. Notons que le mois d’octobre dénommé “Octobre rose” est dédié à la lutte contre le cancer du sein.

Touré Abdoulaye avec D. Ouattara (Stagiaire)

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